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Les
étudiants de l’Université Félix Houphouët Boigny ne veulent plus de la police
universitaire sur le campus de Cocody. Pourquoi en est on arrivé à ce point de
tension entre les étudiants et cette police spéciale sensée protéger les
étudiants, les enseignants et le matériel de ladite université ? Qu’est ce
que les étudiants reprochent à ces ’ policiers ‘ d'un autre genre !
Retour
sur les faits qui ont occasionnés ce chamboulement entre les protagonistes. En
effet, selon les informations pris ça et là que j’ai pu prendre auprès des uns
et des autres, tout a commencé le soir du jeudi 20 février 2014 en face de la
faculté de médecine. C’est précisément au niveau du nouveau quai de bus qu’un étudiant est
entrain d’être brutalisé par des éléments de la police universitaire. Chose que
trouve étrange et inacceptable un étudiant de l’UFR médecine qui prend aussitôt
son téléphone mobile (portable) pour filmer cette scène bien étrange. Il est
frappé et poignardé pour le fait d’avoir tenté de filmer la scène étrange des
policiers de l’UFHB. Bref voilà un peu le feu qui a enflammé la poudre au sein
du campus de Cocody.
Mais
lorsque dans mes investigations je rencontre dans la foulée en pas de course
Brahima Koné secrétaire générale de la fédération estudiantine et scolaire de
côte d’ivoire de la faculté de Droit Abidjan, c’est une autre raison en plus de
celle donnée plus haut qui m’est donnée. En effet selon ledit responsable de la
FESCI plusieurs revendications ont été déposées au niveau du ministère de
tutelle ce sont entre autre : la question de la session unique, la
question du prix du Master II qui sera payant au prix de 800 000 de nos francs et la question des résidences
universitaires qui n’a que trop durée.
« On ne peut pas accepter cela, je pense que
ce sont pour ces raisons que la décision de dissoudre la FESCI et toutes les
autres structures estudiantines qui défendent les droits des étudiants est
venue du ministère » se défend il.
Je
cours aux côtés de ces étudiants qui
n’ont qu’un seul objectif en découdre avec la police universitaire qui leur a déclaré la
guerre. ‘’ On ne veut plus
d’eux, nous somme fatigué’’ ‘’trop c’est trop nous ne somme pas dans un
camp militaire’’ telles sont les propos que scandent ceux-ci pour
manifester leur colère.
Des
étudiants sans connotation syndicales, tous, sans exception ont fait bloc
derrière les structures syndicales pour défendre comme un seul homme l’intérêt
commun. J’entends et je lis un peu partout
dans la presse que c’est la FESCI , avec des
machettes,gourdins et des pierres qui
voulait faire du mal à leurs condisciples. Je dis non à cette mauvaise
information avec la dernière énergie que
je possède. J'y était et j'ai vu.
Selon Loukou Jeannot responsable à la communication de la police universitaire : la veille
il y a eu des
altercations entre certains
de nos éléments et des étudiants.
En représailles a cette
altercation les étudiants issus de
la fédération estudiantine
et scolaires de
Côte d'Ivoire FESCI et ceux
de la ligue
des groupement estudiantins et scolaire rempli dans un bus
85 en provenance de Yopougon armés de pierres et de
gourdins ont pris a parti
nos agent posté
au niveau du quai de
bus.
D’où vient
alors ce commentaire d'un
quotidien de la place.
« la
FESCI , avec des machettes,gourdins et des
pierres qui voulait faire du mal à leurs camarades étudiants. »
Moi
je trouve que c'est
un peu gros
comme affirmation en se sens que
le jour des fait c'est Kpéadé Évariste coordonnateur de la
police universitaire qui a affirmé cela.
Je
m'interroge alors pourquoi le
quotidien de la
place fait il des déclarations
pareilles sans vérifications . Notons que
Kpéade Évariste a affirmé sans
sourciller que : cette
révolte des étudiants
est encouragée par une
main noir qui
n'est autre que le Front
Populaire Ivoirien (FPI) . C'est
encore lui qui
déclarait que l'effectif total
de la police
universitaire était de 90
éléments . D’où est alors
venue ces horde de
barbare que j'ai vu.
Environs 200 personnes qui ont surgi
de nulle
part pour poignarder, agresser ces étudiants ? Dont
les blessés sont au
nombres de 47 avec
un en réanimation.
Sachons raison
gardé lorsque nous
mettons des papiers
sous presse !
Pour ma
part. La FESCI est
morte !laissons là mourir de
sa plus belle
mort ! En ne lui
donnant pas de prétexte.
Prenons simplement en compte
les revendications des étudiants pour éviter le chemin du non retour. Et
soyons des journalistes sensible au conflit. En
temps de paix
nous devions être des gardiens
de la quiétude.
Et en temps de crise
soyons les conciliateur et non
les artisans de
l'incitation à la haine.