mercredi 30 décembre 2015

Noel 2015 : Kaymu lance ‘’NOEL SOLIDAIRE’’ en faveur des orphelins de Bingerville.


« NOEL SOLIDAIRE» est une vaste opération de collecte de fonds que lance la Marketplace Kaymu CI en partenariat avec SICOMEX Treichville à l’endroit des enfants de l’orphelinat de Bingerville.
Cette opération vise à susciter chez l’ivoirien fanatique du e-commerce ou pas à faire preuve de charité et d’amour afin de rendre heureux les enfants orphelins de l’une des villes historiques de notre pays.
On peut donc dire que la Noel continue chez Kaymu.ci avec l’opération « NOEL SOLIDAIRE » qui connaitra son apothéose le 31 décembre prochain au sein même de l’orphelinat en présence des autorités administratives de l’orphelinat, de la mairie de Bingerville et des responsables de Kaymu.ci.
La Marketplace numéro 1 en Côte d’Ivoire attend beaucoup de la population relativement à cette campagne ‘’Noel Solidaire’’.
D’abord au niveau des dons que celle-ci fera pour aider Kaymu.ci à atteindre son objectif. Aussi, que la population de Bingerville fasse un bon accueil à l’équipe de Kaymu.ci qui s’y rendra.
 « Nous avons lancé cette opération de Noël Solidaire dans l’espoir de donner le sourire aux orphelins. Ceci exclusivement pour cette année. Mais pour les éditions à venir nous choisirons à chaque fois d’autres types de populations dans le besoin pour manifester notre solidarité’’ Ismaël Rebière, Country Manager de Kaymu CI expliquant le bien-fondé de la campagne « NOEL SOLIDAIRE ».
Avec Kaymu.ci, la fin de la Noel est prévue pour le 31 Décembre 2015 à Bingerville précisément à l’Orphelinat de Garçons de ladite ville.
Landry Zahoré.

jeudi 10 décembre 2015

Commune de Yopougon: La Gesco tout près d’une crise épidémiologique !

La GESCO périphérique situé dans la commune de Yopougon a un marché qui laisse perplexe tout le monde qui s’y aventure. Pour la petite histoire, GESCO, c’est le Groupement d’Entreprises Suisse de Construction qui construisant l’autoroute du nord s’est bâti une cité pour y loger. A la fin des travaux de l’autoroute du nord, ceux-ci ont cédé cette cité à la Côte d’Ivoire. Dès lors, la gestion et l’entretien de ces belles bâtisses revenaient aux ingénieurs et à leurs familles. De leur côté, ceux-ci ont failli à leur mission. La cité n’est que l’ombre d’elle-même. Jadis un lieu chic et propre la cité Gesco n’est qu’une carcasse de ce lègue colonial. Du fait de manque d'entretien et d'hygiène.

Un marché à l’image de la cité, sans entretien ni hygiène…
La viande est vendue
à proxi des eaux usées

Le marché du grand faubourg de la Gesco est mal en point. Il montre à tous azimuts, un visage d’épidémies. Dès le premier regard que l’on jette, c’est amas d’ordures non loin dudit marché, juste à côté une marre d’eau puante qui amène toute personne à s’attraper le nez à cause de son odeur. Les mouches, dans un mariage d’ordures et d’eau puante s’érigent en reines sur le marché de la Gesco. Elles n’hésitent pas à élire domicile ou à atterrir  sur tous les articles des vendeuses du marché. Des poissons (frais et fumés) aux condiments tout est passé au scanner par les mouches. De grosses mouches qui donnent des frissons aux sensibles. En un mot, il y a un manque criard d’hygiène dans le marché de la Gesco. On pourrait dire que la Gesco aurait été oublié ou laissé pour compte par le maire et sa municipalité.  Mais que non !

La municipalité encaisse les taxes dans l’indifférence totale du risque d’épidémies…

Un collecteur de la Mairie
encaissant la taxe municipale
Aussi triste que cela puisse paraitre, la mairie de la commune de Yopougon passe tous les jours faire son encaissement relatif aux taxes. Des vendeuses du vivrier et autre en bordures de route comme à l’intérieur dudit marché, tout est passé au peigne fin. Les agents collecteurs de taxes ne laissent rien. La taxe s’élève à 100 ou 200 francs CFA en tout cas ça dépend de là où tu te situes en tant que vendeuse. Même étant dans l’eau puante, certaines vendeuse ne sont point épargnées par les lesdits collecteurs. A voir cela, on se dit que Gilbert Koné Kaffana, maire de la plus vaste commune de notre pays, ne fait rien avec la souffrance de ses administrés du côté de la Gesco. Son souci en premier lieu, c’est d’encaisser et de renflouer ses caisses. Le reste on s’en fout.



Pendant ce temps les maladies épidémiologiques se signalent

Sans commentaires !
.. 
Les démangeaisons, les problèmes respiratoires et cutanés commencent à se signaler d’abord sur les vendeuses du marché. Et ensuite sur la population, celle-ci se plaint aussi du trop de moustiques. Les risques d’infections respiratoires ne sont pas à exclure tant les eaux stagnantes dégagent une odeur nauséabonde « on ne peut plus respirer à cause de l’eau sale » nous explique une vendeuse de légumes juste en bordure de l’eau. Si rien n’est fait, c’est une épidémie qu’on aura en face de nous !

Landry Zahoré.

mercredi 25 novembre 2015

Africa Web Festival 2015 : A quoi répond le concept de ville intelligente ?




‘’La ville intelligente : l'Energie, les Villes et les Transports au service de l'Afrique’’. C’est le thème de la seconde édition du festival de l’Afrique connectée. Pour ce second rendez-vous de l’Afrique 2.0, on peut dire que le thème a été bien choisi par les organisateurs de cette activité panafricaine. Un thème énonciateur et complexe. Énonciateur, pourquoi ? Parce que l’Afrique est un continent en plein essor, ce, dans tous les secteurs d’activités. Complexe, pour la seule raison que le concept de ville intelligente semble ésotérique pour nos sociétés. Bref, plusieurs pays africains partant sur ce constat, se mettent sur la voie du développement. On les appelle pour cela pays en voie de développement. Le concept de développement renvoie à innovation, progrès et industrialisation. Or qui parle de tout ça, parle d’impact sur les habitudes des africains. Comment cela impactera les mœurs de nos sociétés. Avant de répondre à cette interrogation, permettez qu’on réponde à la question de notre titraille. Allons-y concepts par concepts.  

L’Energie …

Selon l’encyclopédie Wikipédia, l’énergie se définit comme  la capacité d'un système à produire un travail, entraînant un mouvement ou produisant par exemple de la lumière, de la chaleur ou de l’électricité. C'est une grandeur physique qui caractérise l'état d'un système et qui est d'une manière globale conservée au cours des transformations. L'énergie s'exprime en joules (dans le système international d'unités) ou souvent en kilowatts-heures. Le terme énergie, toujours selon Wikipédia, est aussi utilisé dans les domaines technologique, économique et écologique, pour évoquer les ressources énergétiques, leur consommation, leur développement, leur épuisement, leur impact écologique.  Cette approche définitionnelle relative à l’écologie est celle qui retient notre attention.  Oui, le transport, les industries et autres activités liées au développement d’une société demandent assez d’énergie. Cela a résolument un impact sur le climat. On parle de réchauffement climatique. Car, l’efficacité énergétique  la dépendance énergétique, la sécurité énergétique et le prix de l’énergie y sont des préoccupations majeures. Une sensibilisation tous azimuts sur le réchauffement climatique s’impose à nos sociétés en plein essor. Cela doit les conduire à adopter de nouveaux modes de consommations de l’énergie. Il s’impose à celles-ci, la maitrise des émissions de gaz à effet de serre et à mener des actions à leur réduction. Quand on parle de nouveaux modes de consommations, cela revient à bien gérer les énergies fossiles mais aussi à se tourner résolument vers les énergies renouvelables et éoliennes Pour notre part voilà ce à quoi répond le concept de ville intelligente relative à l’utilisation et la gestion de l’énergie.


Les Villes…


Une ville est un milieu physique où se concentre une forte population humaine, et dont l'espace est aménagé pour faciliter et concentrer ses activités : habitat, commerce, industrie, éducation, politique, cultureetc. partant de cette approche, la ville ou les villes représentent l’espace temporelle et matériel où l’homme évolue. Aujourd’hui, relativement au concept de la mondialisation, les villes africaines dans leur grande majorité se sont inscrites sur la voie du développement secteur par secteur d’activités. Mais en ce qui concerne nos villes, plusieurs difficultés sont à noter notamment au niveau de la politique d’urbanisation et de construction. L’on constate que les politiques d’urbanisation dans nos villes ne respectent les normes internationales relativement à l’urbanisation et à la construction. Prenons le cas d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. La ville d’Abidjan par sa situation géographique est à coup sûr bien lotie. Plan d’eau qui s’étend à perte de vue, d’où son appellation de perle des lagunes. Bien qu’ayant gardé son sa notoriété, la ville souffre aujourd’hui de sa surpopulation. Comme beaucoup de villes africaines, Abidjan est la destination rêvée de bien de jeunes qui quittent pour la plus part les autres villes du pays pour espérer avoir du travail. Du coup, tout le monde s’y retrouve. Les fonctionnaires, les chômeurs diplômés et les chômeurs sans diplômes. La vie est chère ou bien est devenue chère. Tout est concentré.
Les fonctionnaires et les sans-emplois refusent de quitter Abidjan du fait des opportunités qui s’y trouvent. Pour désengorger, il faut penser à une politique qui va donner la chance aux autres villes de se frotter aux villes dites modernes. Revoir la politique d’urbanisation et construction dans nos cités. Nos villes ont besoin d’être repensées à l’orée de l’avènement des TIC dans les mœurs africaines. De ce seul fait l’Afrique en tant que continent peut se frotter aux autres nations dites modernes. Et montrer qu’elle a son mot à dire dans le concert des nations. D’abord en adoptant la construction de ville qui respectent la protection de l’environnement et qui contribuent au développement durable. Des villes vraiment intelligentes, où les citoyens sauront et comprendront que prendre soin de son environnement immédiat, c’est fait preuve de grandeur et d’acte citoyen.

Le transport

Le transport en de façon sectaire connait d’énormes difficultés. Primo, les gares dans nos sociétés ne respectent pas dans la grande majorité les normes internationales en matière de gare routière. Et si elles les respectent, on les juge de trop modernes. Secundo, 90% des acteurs de secteurs exercent dans l’informel. Et sont pour la grande majorité analphabète. Assainir ce secteur en le professionnalisant serait d’un grand bien pour nos sociétés et pour notre continent.

Comment cela va impacter les habitudes de vie des africains ?

Pour notre part, voilà ce à quoi répond le concept de ville intelligente. Il implique la gestion des hommes et ce qui constitue son environnement immédiat. On parle de développement durable et de nouvelles donnes éco citoyens. Ces changements, s’ils interviennent ou sont mis en pratique auront bien sûr un impact sur les mœurs de nos sociétés. Il va falloir changer de comportement relativement à notre façon de comprendre l’urbanisation, le transport et l’usage de l’énergie. Prendre soin de nous en prenant soin de notre environnement immédiat. Adopter les comportements éco-citoyens pour espérer atténuer le réchauffement climatique qui se montre menaçant de plus en plus.
Africa Web Festival, rendez-vous panafricain de l’Afrique 2.0 fait bien de se pencher sur ces questions à travers la thématique de la seconde édition du festival d’une Afrique qui rêve grand et qui peut le réaliser. Puisqu’elle en a les moyens et les hommes pour le faire.
Bon festival à tous et à chacun et que l’Afrique connectée gagne pour que nos villes soient intelligentes à l’horizon 2020 (Clin d’œil à la Côte d’Ivoire).
Pour rappel, le festival va se tenir les 3,4 et 5 décembre 2015 sur les bords de la lagune Ebrié.

Landry Zahoré.

samedi 14 novembre 2015

L'AAE s'est dotée d'un site internet !


Le site a été présenté officiellement et lancée, lors d’un atelier qui s’est tenu du 08 au 09 Octobre 2015, à Abidjan en Côte d’Ivoire. Un lancement doublé d’une formation des participants sur le renforcement de capacité dans le secteur de l’eau en Afrique.
L’accès aux informations, aux données et aux connaissances, dans le secteur de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement en Afrique, constitue un souci majeur pour ses acteurs, d’où l’enjeu de leur vulgarisation. L’Association Africaine de l’Eau (AAE) a décidé de mettre en place plateforme de gestion et de partage des connaissances : un site internet sur lequel l’on pourra dorénavant accéder à toutes sortes d’informations relatives au secteur.
Cette rencontre qui a réuni plusieurs experts du secteur venus de divers pays africains et occidentaux, avait pour objectif de développer une approche efficace pour pérenniser le savoir-faire acquis des expériences des uns et des autres, à travers la promotion de cette vitrine de données et d’informations. Toute chose nécessaire à la création d’un dynamique environnement de partage des connaissances.
Financé par l’USAID WA-WASH, ce projet est un vaste programme que l’Association Africaine de l’Eau entend élargir également au renforcement des capacités de ses sociétés membres, des ONG et de médias du secteur.

Quand le renforcement des capacités des médias s’impose …


Fiers de poser avec leur carton
à la fin du renforcement de capacités,
les journalistes sont appelés à écrire sur l'eau.
Dans cette dynamique, elle a organisé un atelier, le mardi 27 octobre 2015 à l’endroit des médias, pour  permettre aux professionnels des médias d’avoir une meilleure perception des problématiques liées à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène en vue de les rendre plus efficaces dans la production et la dissémination d’informations relatives à ce secteur.



Plus d’une vingtaine de journalistes et hommes de médias ont pris part à cette formation, et ont bénéficié également d’une communication faite par Monsieur Gosso, président du Conseil Scientifique et Technique de l’AAE sur le thème « l’eau non-facturée: impact sur le rendement des sociétés d’eau en Afrique. Cas de la côte d’Ivoire »


AAE, une organisation confrontée à d’énormes difficultés…

La photo de famille entre journalistes
et responsables AAE à la fin de l'atelier

Dans sa présentation, il a soutenu que la fraude, la corruption et l’état vétuste des ouvrages sont les potentielles sources des eaux non facturées et constituent les problèmes clés auxquels sont confrontées de nombreuses sociétés d’eau sur le continent en général et en Côte d’Ivoire en particulier. Après un audit de 15 pays dont neuf francophones et six anglophones, avec un total de 20 sociétés d’eau, les pertes totales (réelles et apparentes) en volume d’eau représentent environ 37% des volumes introduits dans les réseaux. Avec un coût de ces pertes estimé à 37,5 Milliards de FCFA. Le montant des pertes inévitables représente moins de 5%.
Concernant la tarification, le prix de vente de l’eau est de 300 FCFA pour un coût moyen de production de 100 FCFA.
L’AAE s’est fixée entre autres missions d’organiser des programmes de renforcement des capacités afin d’améliorer la performance des sociétés d’eau et d’assainissement pour mieux servir les populations africaines. Elle coordonne également la recherche de la connaissance et met à jour les données techniques, juridiques, administratives et économiques recueillies dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement.
Cette institution compte à ce jour plus de 113 membres issus de 42 pays d’Afrique dont la Côte d’Ivoire.

Landry Zahoré


lundi 9 novembre 2015

Climat/Danger à l’horizon : Nouveau record du niveau des gaz à effet de serre en 2014


AFP- Pic de pollution dans la ville de Shenyang,
le 8 novembre 2015 en Chine
Le niveau de concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère a atteint un nouveau record en 2014, avec une progression qui alimente le changement climatique et rendra la terre plus dangereuse, souligne lundi le rapport annuel de l'Organisation météorologique mondiale.
"Nous avançons en territoire inconnu et la machine s'emballe à un rythme effrayant", met en garde Michel Jarraud, le directeur de l'OMM, une agence de l'ONU basée à Genève.
"Chaque année, nous faisons état d'un nouveau record dans les concentrations de gaz à effet de serre", a-t-il déploré.
"Chaque année, nous disons que nous n'avons plus de temps, nous devons agir MAINTENANT pour réduire les émissions de gaz et pour qu'il nous reste une chance de contenir à un niveau raisonnable la hausse des températures", souligne-t-il dans ce rapport.
Le rapport qui ne mesure pas les émissions de gaz à effet de serre mais leur concentration dans l'atmosphère montre que le CO2, le dioxyde de carbone, a augmenté à 397,7 parties par million (ppm) dans l'atmosphère l'année dernière.
Dans l'hémisphère nord, les concentrations de CO2 ont franchi le seuil symbolique de 400 ppm durant le printemps, période de l'année où ce gaz est le plus abondant. "Nous allons bientôt vivre dans une atmosphère dont la teneur moyenne en CO2 sera supérieure à 400 parties par million", a prévenu M. Jarraud.
"On ne peut pas voir le CO2, c'est une menace invisible, mais c'est une menace très réelle", a souligné M. Jarraud. "Cela signifie des températures globales plus élevées, plus de phénomènes météorologiques extrêmes tels que des vagues de chaleur, des inondations, la fonte des glaces et l'élévation du niveau des océans et de leur acidité".
Le rapport est rendu public à trois semaines de la COP21 à Paris qui vise à prendre des mesures fortes pour limiter le phénomène du réchauffement climatique.
Effet amplificateur 
Le rapport rappelle que la vapeur d'eau, même avec une durée de vie courte, et le dioxyde de carbone sont les principaux gaz à effet de serre.
"L'énergie piégées par le CO2 et les autres gaz à effet de serre entraîne un réchauffement de la surface terrestre et une augmentation de la teneur de l'atmosphère en vapeur d'eau, laquelle engendre et piège à son tour encore plus de chaleur", note le rapport qui rappelle que les "lois de la physique ne sont pas négociables".
Le méthane, le deuxième gaz durable à effet de serre, a atteint lui aussi un nouveau record de concentration à 1.833 ppm en 2014, selon le rapport.
Avec 60% des émissions de méthane provoquées par l'activité humaine, notamment l'élevage, riziculture, exploitation des combustibles fossiles, il y a eu une augmentation des concentrations dans l'atmosphère de ce gaz de 254% depuis les niveaux de l'ère préindustrielle, indique l'OMM.
Le protoxyde d'azote, dont l'impact sur le climat sur une période de 100 ans est 298 fois plus important que le CO2 et qui contribue à la destruction de la couche d'ozone qui nous protège de la nocivité des rayons ultraviolets émis par le soleil, a enregistré une concentration de 327,1 parties par milliard l'année dernière, soit 121% de ses niveaux avant l'ère industrielle. Dues à 40% par l'activité humaine ces émissions de protoxyde d'azote proviennent essentiellement des engrais et de divers processus industriels.


Landry Zahoré / source : Yahoo.fr

Les Chroniques de Landry Zahoré

mardi 13 octobre 2015

LA CEREMONIE DE PRÉSENTATION DU RAPPORT D’ETUDE SUR LA TENEUR EN PLOMB DES PEINTURES VENDUES EN CÔTE D’IVOIRE


Depuis plus de quatre années maintenant, JVE-CI en tant qu'organisation est activement impliquée dans la lutte contre les produits chimiques. Cet activisme lui a valu de travailler à la rédaction d’un projet de lutte contre les peintures depuis deux ans.

Ce projet qui regroupe quatre pays en Afrique à savoir la Côte d’Ivoire,  le Cameroun, l'Éthiopie, la Tanzanie, vient d’être accepté. Il consiste  entre autre à : Sensibiliser à la toxicité pour la santé humaine du plomb dans la peinture, y compris pour les jeunes enfants, les utilisateurs de peinture, et les travailleurs des installations de production de peinture; 
Photo de famille, à l'extrême droite le patron de Drocolor a pris la ferme résolution
d'adopter les peintures sans plomb

Combler les lacunes d'information par les analyses des peintures pour déterminer leur teneur en plomb dans les pays où, peu ou pas de données sont disponibles; Promouvoir des cadres réglementaires nationaux, le cas échéant, arrêter la fabrication, l'importation, l'exportation, la vente et l'utilisation des peintures au plomb et les produits revêtus de peintures au plomb;

Encourager les entreprises de fabrication de peinture à remplacer les composés du plomb ajoutés à la peinture avec des alternatives plus sûres (saines), et Établir des programmes de PRÉVENTION pour réduire l'exposition dans et autour du logement, les garderies, les écoles et autres bâtiments où la peinture au plomb a été utilisée dans le passé.

Cette cérémonie a pour objectif de présenter les résultats de l’étude menée par JVE-CI dans le cadre du projet africain d’élimination des peintures au plomb, relative à la teneur en plomb des peintures vendues en Côte d’Ivoire. Elle s'est tenue à la CERAO UEMOA sis à Cocody Angré le mercredi 7 octobre 2015.

Au terme de cette cérémonie : il a été présentée la situation nationale des peintures vendues en Côte d’Ivoire ainsi que les résultats de la  dernière étude sur la teneur en plomb des peintures vendues en Côte d’Ivoire seront présentées les activités futures à mener dans le cadre de la mise en œuvre du projet ; Des propositions de solutions seront élaborées dans le cadre des discussions pour une meilleure atteinte des objectifs du projet.

Landry Zahoré.

dimanche 4 octobre 2015

En route pour la COP21, L’ONG JVE-CI s’entretient avec les OSC et la presse …


La bannière du thème de cet atelier ....
Le 3ème atelier d’échanges et d’informations des journalistes, des blogueurs et des parlementaires sur les enjeux de la conférence des Nations Unies sur le climat organisé par l’Organisation non gouvernementale (ONG JVE-CI) a tenu toutes ses promesses. Cet atelier s’est tenu à la CERAO 2 Plateaux Aghien le mercredi 30 septembre 2015. Il a été question lors de cette activité  de faire une présentation diapositive sur les réalités ivoiriennes et africaines relatives au changement climatique et à l’environnement. C’est sur cette base qui est en rapport avec le thème donné plus haut que les échanges se sont déroulés. Les journalistes et les acteurs des Organisateurs de la Société Civile (OSC) ainsi que les parlementaires présents ont eu des échanges et des discussions très objectifs sur les questions d’environnement et de changements climatiques. Les préoccupations très pertinentes ont été posées par les journalistes et blogueurs qui ont pris part à cet atelier.
Quand  le Président foule au pied tous les efforts engagés ?
Les conférenciers pendants cet échange enrichissant...
Notamment sur la question des centrales thermiques à charbon qui seront construites en Côte d’Ivoire. En effet lors de la fête de l’indépendance, l’annonce a été donnée officiellement par le président de la république lors de son discours du 6 aout 2015. Le président venait ainsi de se foutre de toutes les OSC et les populations ivoiriennes qui ignorent les enjeux environnementaux et climatiques de la construction de ce genre de centrale thermique. Alors que certaines grandes nations optent en grande partie pour les énergies renouvelables, alors que la banque mondiale souhaite ne plus financer les projets visant à détruire le climat, c’est en ce moment que plusieurs pays se permettent de nager à contre-courant des objectifs à atteindre lors de la COP21. Le gouvernement est-il en désaccord sur les questions de climat et d’environnement ?
Les ministres des eaux et forêts, de l’environnement, de l’énergie et d’autres ministères en cavaliers solitaires ?
C’est le moins qu’on puisse dire vu ce que cela représente. Quand le ministre de l’énergie annonce avec faste et enthousiasme la construction de deux centrales à charbon, quand celui des eaux et forêts ne sent pas dans ces questions liées au climat et à l’environnement. Et d’un autre côté le Dr Allah Kouadio Remis annonçait au nom de ce même gouvernement la participation de notre cher pays à la COP21. Mais aussi sa franchise à s’engager activement aux objectifs de ce rendez-vous des nations. Mais que nenni ! la réalité est là en face de nous le président a chanté et les ministres ont chacun fait sortir un pas de danse. Il y a donc problème au sommet de l’Etat.
Les journalistes, blogueurs, les OSC et l'ONG JVE
lors de la photo de famille...
Les journalistes et blogueurs environnementalistes s’engagent à dénoncer ce genre de folklore…
Oui, en grand nombre ce jour, ils ont pris cet engagement d’investir le terrain en faisant des enquêtes et de vrais papiers sur les questions d’environnement et du climat qui semblent être cachées aux ivoiriens « il ne suffit pas seulement de venir prendre part aux ateliers et séminaires de ce genre. Mais pour nous journalises de nous investir véritablements avec des enquêtes terrains sur les questions de l’environnement et du climat. Alors j’exhorte mes confrères à cela » a estimé Kahofy Suy, journaliste dans un quotidien de la place. Mais à ce niveau la balle est maintenant du côté des OSC comme JVE-CI et leur partenaire…

Landry Zahoré


samedi 12 septembre 2015

PROJET DE RENFORCEMENT DU SYSTÈME DE GESTION DE L’INFORMATION ENVIRONNEMENTALE

La photo de famille des participants à la fin de la rencontre.

Le littoral de Côte d’Ivoire du faite de sa biodiversité, représente certainement  un atout économique, social et écologique majeur pour le pays, puisqu’il connait une forte population, des infrastructures et des investissements. 
Cependant cette riche zone côtière s’étalant sur plus 566 km, est malheureusement sujet d’une extrême vulnérabilité due aux pressions démographiques, aux utilisations non durables et aux effets du changement climatique, incluant l’élévation rapide du niveau de la mer, avec ses impacts indirects qui : la destruction des habitats, les phénomènes de pollution et l’érosion côtière.
Les informations disponibles sur l’état et l’évolution du littoral sont très souvent dépassé et inconnues de la population et des autorités.
C’est la raison pour laquelle, le gouvernement de Côte d’Ivoire à travers son ministère de l’environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable, pour atteindre les objectifs des conventions de Rio, a mis en place le projet de renforcement du système de gestion de l’information environnementale.
Et c’est dans ce cadre que c’est ténu du 08 au 09 Septembre 2015, à Dabou, chef-lieu de la région des grands ponts une session de consolidation et de validation du rapport sur l’analyse institutionnelle de la gouvernance et des processus consultatifs de gestion de la zone côtière.
Cet atelier a vu la participation de tous les élus locaux et des directions environnementales de la zone côtière ivoirienne, avec l’appui technique et financier du PNUD et du FEM.
Cette session avait pour objectif de consolider et valider le rapport du consultant national en la personne du Docteur AKA Marcel.
Dans son allocution d’ouverture des travaux, le représentant du ministre de l’environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable, M. Koné Augustin, a soutenu que cet atelier, s’inscrit dans la vision du gouvernement en ce qui concerne le développement durable, d’où la mise en place effective de cet organe par le premier ministre ivoirien, le lundi 07 Septembre dernier. Il a poursuivi son intervention en exhortant tous les participants à travailler avec vigilance et pertinence afin de sortir un bon document final, accompagné de recommandations précises et soutenues.
Soulignons que jours de réflexions, toutes les parties prenantes de la zone côtière ivoirienne, ont fait le Fond de l’Environnement Mondial (FEM), représenté par M. Coulibaly, a pour la réalisation ce projet, financé à hauteur d'un million deux cent cinquante mille Dollars.
Durant ces deux des amendements au document présenté par le consultant et ont sorti des recommandations au niveau de quatre (04) pôles de compétences. A savoir le MINESUDD, le Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, les collectivités décentralisées et enfin à l’endroit du PNUD.
Landry Zahoré






dimanche 16 août 2015

Célébration de la Journée internationale de la jeunesse



Des milliers de jeunes gens se mobilisent pour le climat et l’avenir de la planète
Des dizaines de milliers de jeunes se réunissent aujourd'hui pour marquer la Journée Internationale de la Jeunesse en descendant dans la rue et exigeant que les dirigeants du monde mettent fin au changement climatique, à la pauvreté et aux inégalités.

Reine Fadonougbo Coordonnatrice nationale d'Action 2015 CI
#YouthPower
Plus de 100 événements auront lieu aujourd'hui, organisés par la coalition d’action/2015, et comprennent: En Côte d’Ivoire un concert rassemblera plus de 2000 jeunes; Des démonstrations sous-marines sur les impacts du changement climatique au Sri Lanka, Un Sommet de la Jeunesse Autochtone et Dalit à Lucknow, en Inde. Un hackathon au Royaume-Uni, pour réunir et partager toutes les informations, messages et contenu incroyable des événements d’action/2015 en cette journée, afin de sensibiliser d’avantage de jeunes à travers le monde.

 Reine FADONOUGBO coordonnatrice nationale de la campagne action/2015 a déclaré: «Cette année, les dirigeants du monde prennent des décisions importantes sur les plus grands problèmes de notre génération; c’est à dire comment lutter contre la pauvreté, les inégalités et le changement climatique. C’est notre responsabilité de faire en sorte qu'ils prennent des mesures ambitieuses, et de veiller à ce que leurs promesses soient tenues, pour nous et pour les générations futures.»

Deux sommets cruciaux cette année offrent des opportunités sans précédent pour transformer radicalement la vie des jeunes et de réaliser leurs droits humains.

Les jeunes vêtus de jaunes ont pris d'assaut le parc aux bois
pour prendre part au concert organisé à leur intention par #Action2015
En Septembre les dirigeants du monde se réuniront à New York pour annoncer une nouvelle série d'objectifs globaux, les Objectifs de Développement Durable, qui façonneront l'avenir de la planète et de ses habitants, et s’engagent à mettre fin à l'extrême pauvreté et lutter contre les inégalités. Puis, en Décembre, les dirigeants du monde se réuniront à Paris pour discuter de nouveaux accords climatiques, qui pourraient nous mettre sur la voie d'un avenir plus renouvelable, plus sûr, s’ils sont ambitieux et mis en œuvre.

action/2015, l'une des plus grandes campagnes de la société civile au monde, appelle le public à se joindre à eux dans leurs appels pour s’assurer que les leaders mondiaux s’engagent à un monde meilleur. Lors de l'Assemblée Générale des Nations Unies et le dévoilement des Objectifs de Développement Durable en Septembre de cette année, action/2015 continuera à mobiliser le public à New York et à travers le monde pour rappeler aux dirigeants que nous les observons et appelons à la réalisation d’objectifs ambitieux pour tout le monde.

La liste complète des mobilisations globales pour la Journée Internationale de la Jeunesse peut être consultée sur leur page web d’action/2015.


Landry Zahoré.

jeudi 6 août 2015

COP21 : LA COTE D’IVOIRE FINALISE SES INDCS


Le défi de réduire à  -2°C les émissions de gaz à effet de serre, constitue une urgence impérative pour les gouvernants, comme convenu à la dix-septième Conférence des Parties (COP17) tenue, à Durban en 2011,  avec l’adoption d’un accord global à la COP21 prévue en 2015, à Paris, en France.

Le ministre pendant son discours au cours de cet atelier
Pour réaliser ce défi, la décision 1/CP19 a invité toutes les parties à entamer les préparatifs de leurs contributions déterminées au niveau national (INDCs, en anglais) et à les présenter lors de cette 21e Conférence des Parties (COP21).  Au moment où, à l’instar des autres pays, la Côte d’Ivoire finalise ses INDC, il est important que toutes les parties prenantes qui participeront aux négociations de la COP21 soient outillées et leurs capacités renforcées sur les négociations afin d’assurer à notre pays une excellente participation et une prise de position reflétant les exigences du pays.


C’est dans ce cadre que le gouvernement de Côte d’Ivoire,  à travers son ministère de l’environnement et de la salubrité urbaine, a  décidé de renforcer les capacités des négociateurs dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC).
Cet atelier s’est ouvert le mardi 04 août 2015, à l’hôtel Tereso de Grand-Bassam, ville historique,  devenu depuis quelques années patrimoine de l’UNESCO, avec la présence effective de S.E Allah Kouadio Rémi, Ministre dudit secteur. Et prendra fin avec des résolutions le jeudi 06 Août 2015.


Cet atelier a pour objectif principal de renforcer les capacités des négociateurs de Côte d’Ivoire afin de mieux défendre les choix et les positions de la Côte d’Ivoire contenues dans les INDC. Ainsi, de façon spécifique, il s’agira de faire le point aux négociateurs de l’état d’avancement et des premiers résultats de nos INDC ; former 40 experts nationaux sur le fonctionnement de la COP, sur les différents organes, groupes thématiques et groupes de négociations ; présenter et faire comprendre à l’équipe de négociateurs de la COP21, les différentes positions africaines depuis la première COP; mobiliser le maximum de profits au cours de cette COP21 en faveur de la Côte d’Ivoire.

Alimata Bakayako Koné, point focal opérationnel du FEM en Côte d’Ivoire, structure principale de gestion des financements des INDC, affirme que pour les projets INDC, le financement s’élève à 657.000 dollars soit plus de 300.000.000fcfa. Ce qui permettra à la Côte d’Ivoire de préparer efficacement sa participation à la COP21.
La photo de famille des acteurs de l'environments avec au premier
plan le ministre.


 Pour le ministre Allah Kouadio Rémi, s’appuyant sur la déclaration du lundi 03 août 2015 du président américain Barak Obama, la Côte d’Ivoire devra faire davantage d’efforts pour réduire au maximum ses émissions de gaz à effets de serre. Il a continué en exhortant tous les négociateurs à produire un document solide, raisonnable et crédible à l’issue de ces travaux.

Cette première journée de formation a été agrémentée par deux grandes présentations sur le concept général du cadre de la convention des Nations Unies sur le changement climatique, et sur les différents organes de négociation. Celles-ci ont été faites respectivement par M. Kumassi, point focal transfert des technologies climatiques et  le professeur Ahossane, point focal de la CCNUCC, également négociateur en chef des INDC.


Kanzly MIDEH Coll : Landry Zahoré  

mardi 14 juillet 2015

À LA VEILLE DU SOMMET SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT, ON SE MOBILISE À ABIDJAN ET AUX QUATRE COINS DU MONDE.





Le Trophée #Action2015 pour le financement du développement
tenu par tous les acteurs de cette journée sportive. 
Dans plus de 70 villes du monde entier, y compris à Abidjan, des dizaines de milliers d'activistes appuyés par des personnalités de premier plan, tels que Desmond Tutu, descendront dans la rue pour exhorter les gouvernements à financer avec équité les services publics essentiels, honorer leurs engagements en matière d'aide et sévir contre l’évasion fiscale des grandes sociétés.

Dans le cadre du mouvement d'action/2015, ces manifestations se déroulent à la veille du Troisième sommet sur le financement du développement, qui se tiendra à Adis Abeba du 13 au 16 juillet 2015. Les chefs d'État et les ministres des Finances y seront appelés à financer pour les 15 prochaines années de Développement Durable et des mesures à long terme sur les changements climatiques.
C'est dans ce sens qu'Action2015 Côte d'Ivoire a organisé une journée sportive afin d’appeler ou d'amener les autorités locales à s'engager et à financer le développement dans les secteurs de  l'éducation, la santé etc. C'était le samedi 11 juillet 2015 à Koumassi au village Don Bosco.

« De mes longues années de campagne, je n'ai connu d'année remplie d'aussi glorieuses opportunités pour assurer une meilleure sécurité, santé et équité à nos populations » déclare Monseigneur Desmond Tutu. Avec un accord sur un nouveau traité en matière de climat et de nouveaux buts dans la lutte contre la pauvreté, 2015 peut être le début d’une ère nouvelle. Ne laissons pas échapper cette possibilité. Unissons-nous, tous continents, toutes confessions et toutes générations confondues, pour nous assurer que les dirigeants du monde entendent notre appel, en prennent acte et adoptent des objectifs ambitieux pour notre futur,  des objectifs qui amèneront à un changement positif pour tous les êtres humains partout autour du monde et pour la précieuse planète sur laquelle nous vivons. » 

action/2015, l'une des plus vastes campagnes de la société civile, va mener des manifestations, des meetings, des rassemblements publics et d'autres actions, dans plus de 70 pays, partout dans le monde, y compris dans presque tous les pays d'Afrique. Dans le cadre du Sommet, notre campagne appelle les dirigeants des pays à réprimer l'injustice fiscale, à s'engager à un financement équitable notamment pour les marginalisés et ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté, et à honorer les promesses faites.
La photo de famille à la fin du match de la journée sportive
organisée par  #Action2015
Les organisations membres de la coalition action/2015 Côte d’Ivoire se sont réunis avec plus de 200 jeunes, des autorités locales et traditionnelles pour réclamez que soit prioriser des financements solidaires, juste et équitables pour tous. Cette journée de mobilisation s’est tenue au village Don Bosco de Koumassi et a été meublée par plusieurs activités dont des conférences publiques, des animations artistiques et des un tournoi de football.
Malala Yousafzai, étudiante, lauréate du prix Nobel de la paix et cofondatrice du Malala Fund a annoncé: « Les dirigeants du 21ème siècle doivent tenir leurs promesses d’investir dans le futur et devraient investir dans des livres, dans l’éducation et dans l’espoir, plutôt que dans les armes, les guerres et les conflits. » « Seule l’éducation pourra débloquer le potentiel des millions de mes sœurs et de mes frères. Ce sont des jeunes esprits brillants qui deviendront, pourvu qu’on leur donne la chance d’avoir 12 ans d’école primaire et secondaire de qualité, les prochains grands scientifiques, ingénieurs, professeurs, ou quoi que ce soit d’autre. Faire que des millions de filles rentrent à l’école paraît impossible. Mais, comme mon histoire, ça ne l’est pas. Ce qu’on a vu, c’est que si l’on décide d’agir, la lumière de l’éducation peut atteindre les recoins les plus sombres du monde. »


À Nairobi (Kenya) près de 5 000 personnes prendront part à une manifestation dans le bidonville de Mathare. En Afrique du Sud, à Pretoria, devant le ministère des Finances, des jeunes venus de tout le pays prendront part à une manifestation contre l'inégalité économique. En Inde, dans 15 états, des milliers de jeunes mèneront une vaste campagne de mobilisation.
Reine FADONOUGBO de AFHON COTE D’IVOIRE et coordonnatrice nationale de la campagne action/2015 CI  a déclaré : « Ce Sommet pourrait changer la donne du tout au tout, mais les gouvernements doivent faire davantage et financer les services essentiels, sinon les objectifs mondiaux à être convenus par l'ONU resteront lettre morte. Des engagements sur la coopération fiscale internationale, l'assistance au développement et les dépenses ciblées en faveur particulièrement des pauvres, seront les enjeux du Sommet cette semaine. Nous venons dire aux dirigeants que l'époque des promesses creuses est révolue ».
D'autres événements sont aussi prévus dans les pays industrialisés, notamment à Oslo et à Londres, où les activistes exigeront que les engagements d'aide pris il y a plus de 40 ans soient honorés ; et que l'évasion fiscale soit réprimée, elle qui dérobe chaque année des milliards de dollars aux pays en développement.


Landry Zahoré.