Sous les tropiques
africains en général et plus particulièrement en Côte d’Ivoire, le chômage a
atteint dans ces dernières années, son niveau de croisière. Tout le monde, diplômés
ou non est majoritairement sans emploi. Le constat est critique et si rien
n’est fait dans les années à venir, notre système risque le chaos. Chaos qui
peut être évité en promouvant entrepreneuriat. Nous avons hérité d’un système bureaucratique calqué sur le modèle français, cela se dépeint sur notre façon de voir et de comprendre l’employabilité. Le jeune diplômé ivoirien, attend toujours l’Etat pour l’employer.
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Edith Brou (sans lunettes) est l'une des nombreuses jeunes dames entrepreneuses. |
Dans cette optique,
seul l’Etat demeure le plus gros pourvoyeur d’emplois.
A côtés de ceux-ci,
il y a une autre frange de jeunes désœuvrés, déscolarisés et sans emploi, qui
représentent un boulet aux pieds de l’Etat, qui peine à trouver des solutions
idoines pour leur recasement.
Selon Pierre NAHOA,
jeune entrepreneur ivoirien, L’Etat a ses problèmes. La Côte d’Ivoire, l’an
dernier a connu environ 3000 milliards de dette extérieure et en cette année
2014 cela a encore augmenté. L’Etat cherche plutôt à rembourser cette dette. Ce
qui l’empêche de faire face au chômage des jeunes demandeurs d’emploi.
L’entreprenariat est
sans faux-fuyant la solution au problème du chômage en Afrique en général mais
de façon singulière en Côte d’Ivoire. Celui qui crée une entreprise vient en aide à l’Etat, en réduisant
considérablement le taux de chômage sans le savoir. Selon Pierre NAHOA, en Belgique il y a 11 millions d’habitants,
pour 1 million d’entreprises. En Côte d’Ivoire il y a pratiquement 24 millions
d’habitants pour 60 mille entreprises. Du coup si l’on fait un petit calcul, on
peut voir qu’en Belgique chaque entreprise peut embaucher, si on prend en
compte les nouveaux nés et les vieillards 11 personnes. En Côte d’Ivoire pour
24 millions d’habitant, 60 milles entreprises, cela fait environ 400 personnes
par entreprises. Chiffre trop élevé pour
une entreprise. Pour pourvoir contribuer à la vision d’émergence, il faut encourager
les jeunes à entreprendre.
«Nous somme tous d’accord que la solution au problème de la pauvreté en
Afrique et surtout en Côte d’Ivoire réside dans l’entreprenariat.» insiste
Pierre NAHOA, concepteur de la formule ‘’DEZHER’’ (De Zéro à Héros).
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Cyriac Gbogou, une valeur née de entrepreneuriat social. |
Derrière ces jeunes
dames et hommes qui entreprennent, il faut voir l’acte qu’ils posent. Ils
contribuent à la réduction du chômage dans nos sociétés. Ces personnes jeunes
deviennent des valeurs et des références pour leurs générations. Chaque jour,
ces jeunes entrepreneurs s’efforcent à maintenir la barre haute. En Côte
d’Ivoire nous avons une légion de valeurs. Des jeunes qui ont décidé
d’entreprendre pour être libre. Et leur liberté engendre et continue
d’engendrer d’autres libertés. Parce que leurs entreprises embauchent ou
emploient des jeunes, qui à leur tour nourrissent des ambitions
d’entreprenariat.
Nous avons entre autre pour modèles, Mohamed DIABY, Edith E.
BROU, Fleure N’DOUA, Yvonne TOBA, Pierre NAHOA, Vincent KADIO, Jean Marc SABOA,
Cyriac GBOGOU, Florent YOUZAN et Wilfried N’GUESSAN … pour ne citer que ceux
là, tellement la liste est exhaustive. Chapeau à vous valeurs d’aujourd’hui et
références de demain. C’est un peu pour s’inscrire dans cette dynamique que
KAZI International a initié une conférence
dans les locaux de l’école HEC la Roche. C’était le samedi 06 Décembre
dernier. Une conférence qui a réuni en un seul endroit, un panel constitué de
jeunes entrepreneurs tels qu’Edith Brou, Sylla Tidiane, Prisca Kouakou et
Evariste. Cette conférence visait à
inciter les jeunes à l’entreprenariat social et à présenter la section Côte
d’Ivoire de l’Association Kazi International.
Et comme le dit
Pierre NAHOA, il est temps pour toi jeune de prendre ton destin en main. On ne
finira jamais assez de le dire, l’Etat a ces problèmes de trésorerie et si tu
veux l’attendre, tu perdras du temps. C’est le moment d’entreprendre !
Landry ZAHORE.