La GESCO périphérique situé
dans la commune de Yopougon a un marché qui laisse perplexe tout le monde qui
s’y aventure. Pour la petite histoire, GESCO, c’est le Groupement
d’Entreprises Suisse de Construction qui construisant l’autoroute du nord s’est
bâti une cité pour y loger. A la fin des travaux de l’autoroute du nord,
ceux-ci ont cédé cette cité à la Côte d’Ivoire. Dès lors, la gestion et l’entretien de
ces belles bâtisses revenaient aux ingénieurs et à leurs familles. De leur
côté, ceux-ci ont failli à leur mission. La cité n’est que l’ombre d’elle-même.
Jadis un lieu chic et propre la cité Gesco n’est qu’une carcasse de ce lègue
colonial. Du fait de manque d'entretien et d'hygiène.
Un
marché à l’image de la cité, sans entretien ni hygiène…
La viande est vendue à proxi des eaux usées |
Le marché du grand faubourg
de la Gesco est mal en point. Il montre à tous azimuts, un visage d’épidémies.
Dès le premier regard que l’on jette, c’est amas d’ordures non loin dudit
marché, juste à côté une marre d’eau puante qui amène toute personne à
s’attraper le nez à cause de son odeur. Les mouches, dans un mariage d’ordures
et d’eau puante s’érigent en reines sur le marché de la Gesco. Elles n’hésitent
pas à élire domicile ou à atterrir sur
tous les articles des vendeuses du marché. Des poissons (frais et fumés) aux
condiments tout est passé au scanner par les mouches. De grosses mouches qui
donnent des frissons aux sensibles. En un mot, il y a un manque criard
d’hygiène dans le marché de la Gesco. On pourrait dire que la Gesco aurait été
oublié ou laissé pour compte par le maire et sa municipalité. Mais que non !
La
municipalité encaisse les taxes dans l’indifférence totale du risque
d’épidémies…
Un collecteur de la Mairie encaissant la taxe municipale |
Aussi triste que cela puisse
paraitre, la mairie de la commune de Yopougon passe tous les jours faire son
encaissement relatif aux taxes. Des vendeuses du vivrier et autre en bordures
de route comme à l’intérieur dudit marché, tout est passé au peigne fin. Les
agents collecteurs de taxes ne laissent rien. La taxe s’élève à 100 ou 200
francs CFA en tout cas ça dépend de là où tu te situes en tant que vendeuse.
Même étant dans l’eau puante, certaines vendeuse ne sont point épargnées par
les lesdits collecteurs. A voir cela, on se dit que Gilbert Koné Kaffana, maire
de la plus vaste commune de notre pays, ne fait rien avec la souffrance de ses
administrés du côté de la Gesco. Son souci en premier lieu, c’est d’encaisser
et de renflouer ses caisses. Le reste on s’en fout.
Pendant
ce temps les maladies épidémiologiques se signalent
Sans commentaires ! .. |
Les démangeaisons, les
problèmes respiratoires et cutanés commencent à se signaler d’abord sur les
vendeuses du marché. Et ensuite sur la population, celle-ci se plaint aussi du
trop de moustiques. Les risques d’infections respiratoires ne sont pas à
exclure tant les eaux stagnantes dégagent une odeur nauséabonde « on ne
peut plus respirer à cause de l’eau sale » nous explique une vendeuse
de légumes juste en bordure de l’eau. Si rien n’est fait, c’est une épidémie
qu’on aura en face de nous !
Landry Zahoré.
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