vendredi 14 mars 2014

l’agriculture en Côte d’voire, VERSION 2.0 pour l’autosuffisance alimentaire.



Atteindre l’autosuffisance alimentaire est une priorité pour la Côte d’Ivoire. Mais une priorité à court terme. Le pays dispose d’un potentiel agricole considérable insuffisamment exploité. La modernité dans ce secteur passe irréversiblement par le développement de véritables infrastructures industrielles, de nouvelles filières et d’un secteur intégré avec davantage de PME. Cela apporterait un souffle nouveau à ce secteur tout en étant pourvoyeur d’emploi.

Le forum de l’investissement en Côte d’Ivoire dénommé ICI 2014 est la bienvenue pour être cadre d’échanges entre les acteurs de ce secteur et les potentiels investissements et financeurs en termes d’appuis de projets innovants dans ledit secteur.
Pour y parvenir il faut selon Mamadou Sangafowa COULIBALY  ministre de l’agriculture, quitter l’ancien système d’exploitation et de production puis adopter la version 2.0 pour une compétitivité affirmée dans le domaine de l’agro-business.


« Il est donc primordiale qu’on s’y mette pour une croissance en terme de modernité dans ce secteur d’activité. La Côte d’Ivoire est un pays, tout le monde le sait, à vocation agricole pilier de son économie. Il faut donc intégrer la version 2.0 dans nos habitudes agricole pour permettre une bonne rentabilité où tout le monde gagne » soutient il.

Selon Karl WEINFURTNER, directeur Afrique DEG et expert en agro-business, pour y parvenir, le passage de l’exploitation agricole classique à la modernité est un préalable. Mais il est sans ignorer qu’il faut inclure les petits paysans dans la chaine des valeurs dans le système agricole en Côte d’Ivoire. C’est la condition pour un développement sûr dans ce secteur clef qu’est l’agro-industrie.

« Il faut offrir un marché bénéfique c'est-à-dire gagnant gagnant, au plus petit producteur  pour une qualité et une production sûre. Si le producteur gagne il produira toujours ».
C’est l’exemple de la production et l’exportation du palmier à huile. La Côte d’Ivoire est le 3ème producteur de palmier à huile et 1er exportateur au monde,  ce qui implique du coup un manque d’expertise dans le secteur agricole. Produire et transformer sur place est une priorité pour moderniser ce secteur en fournissant un tronçon routier en bon état pour permettre une meilleure transaction Nord-Sud et Sud-Sud.

« Financer l’agriculture n’est pas chose facile. C’est une question extrêmement problématique » affirme Paul-Harry AITHNARD représentant ECOBANK.




Il y a selon lui, des problèmes à ne pas ignorer dans cet élan de modernisme dans le secteur agricole ivoirien que sont l’homologation des prix du champ au panier de la ménagère et le gain des structures bancaire qui financent ces projets en vue d’une autosuffisance alimentaire.

« En créant des bourses de matières premières tout prenant l’exemple de l’Ethiopie qui grâce à ce système a su apporter une certaine organisation qui permet la transparence dans la transaction du champ au produit fini » soutien il.


Pour Jean Louis EKRA, il faut renforcer la production en produit fini sur place dans les quatre plus grand pays en termes de production de cacao que sont la Ghana, le Nigéria, le Cameroun et la Côte d’Ivoire pour que cela permettre de baisser de manière considérable le taux de chômage dans ces pays, car « exporter des produits non fini, c’est exporter de l’emploi ».

       Landry ZAHORE.                                                                            

mercredi 12 mars 2014

Tous en ACTION pour sauver le Monde.



Le West Africa Francophone Power Shift a lancé officiellement ce Mercredi 12 Mars 2014 la campagne GPS Phase II. Une campagne dénommée ''STAND UP FOR CLEAN ENERGY'' au CERAP Abidjan Cocody. C'est donc au cours d'un atelier qui s'est tenue de 08 heure à 12 heure que les structures  membres de cette organisation ouest africaine ont statué sur la question fondamentale et cruciale du CHANGEMENT CLIMATIQUE autour du thème, " IMPULSONS UNE NOUVELLE DYNAMIQUE A LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES".


Comment justifier une telle réflexion?

Suite aux attentes du sommet de Rio +20 qui sont hélas restées en chemin comme une sorte de symphonie inachevée. C'est sur une note de ''gémissements'' en lieu et place de bons espoirs que ledit sommet a pris terme. Face donc à cette léthargie prononcée des dirigeants des pays du monde, il est donc impérieux qu'une action rapide et forte soit menée si nous voulons limiter le réchauffement planétaire à moins de 2 degrés Celsius. Et mieux de revenir aux 350 parties par million de CO2 dans l'atmosphère proposé par les scientifiques. 2015 approche à grande échelle sans lueur d'espoir  à  l'horizon. A moins que une action politique se fasse dans les plus brefs délai et ce de façon mondiale. Le monde a besoin d'actions concrètes, fortes et soutenues qui seront d'impacter le statut quo et attirer l'attention de la population. Cette action prétentieuse est possible mais pour atteindre cet objectif il faut une contribution de tous les pays du monde. "C'est le moment d'agir" pour paraphraser les paroles de la chanson de ce célèbre Dj ivoirien Abou Nidal : "C'est le moment".
Cet atelier vise spécifiquement à former la jeunesse africaine sur l'engagement à  lutter contre les changements climatiques. Et à présenter au public le processus qui a conduit à l'élaboration du projet de la campagne. Aussi les activités prévues, le calendrier d'exécution et enfin présenter et lancer des actions en vue d'un camp-régional visant à inciter les jeunes à parler protection de l'environnement avec engagement pour un monde plus vivable.



 Tout en espérant qu'un dynamisme vienne de la jeunesse africaine voir mondiale, Jeunes Volontaires pour l'Environnement Côte d'Ivoire (JVE-CI) et Associés se mettent sur le terrain avec le concours du monde de la presse pour véhiculer l'information dans le moindre mètre carré existant sur cette planète.

 Rappelons que le West Africa Francophone Power Shift, réseau francophone ouest africain est une initiative des jeunes de quatre différentes nations et organisations qui ont pour action la préservation de l'environnement dans toutes ses composantes. Il regroupe en son sein l'ONG Jeunes Volontaires Pour l'Environnement ( Côte d'Ivoire et Bénin), le Conseil National de la Jeunesse (Niger), Jeunes Verts (Togo) et 350 (Côte d'Ivoire).
                       
Landry Zahoré.