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mercredi 14 juin 2017

Kanzly Mideh, l’amazone écolo primée au Maroc !





C’est assurément l’une des journalistes les plus engagées de ceux ou celles qui s’opposent à la destruction de l’environnement. Très en verve, la coordonnatrice du réseau Wash-JNCI (le réseau des journalistes Ouest-Africains pour l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement section Côte d’Ivoire), aligne voyage sur voyages et prix sur prix.
Participant à un renforcement de capacité dans le royaume chérifien, l’ivoirienne a glané un autre prix. En effet, la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a primé, le jeudi 25 mai 2017 à Casablanca, six jeunes journalistes africains pour leurs travaux sur l’environnement dans le cadre de la 3è édition de son programme « Renforcement des capacités des professionnels de la communication en matière de développement durable », parmi lesquels figure Kanzly Mideh et un autre compatriote. Elle a reçu le "Prix de l'Année" pour sa chronique radio intitulée « la stratégie choisie pour l’agriculture ivoirienne face au changement climatique. Son confrère et compatriote Fidèle GOOLYZIA engagé Depuis un bon moment pour les questions d’environnements.
www.cotedivoiremabelle.blogspot.com , le blog d’Alain Landry félicite les deux confrères pour cet honneur rendu au pays.

Landry Zahoré, la plume au regard franc 

mardi 13 juin 2017

Quinzaine de l'environnement 2017, cinq questions à poser au ministre Anne Désirée Ouloto.



Madame la ministre, je tenais personnellement à vous féliciter de vive voix pour avoir initier l'opération dénommée ''Grand Ménage''. C'est vraiment bien pensé. Madame la ministre, en marge de la journée mondiale de l'environnement célébrée chaque 5 juin, votre département ministériel et vous avez organisé pour une unième fois la ''Quinzaine de l'environnement'' qui connait plusieurs étapesA savoir le cross de l’environnement, le vélo tourisme dans la forêt du Banco et la conférence scientifique qui s’est tenue à l’Université Félix Houphouët Boigny pour ne citer que celles-là.


mardi 4 avril 2017

Historique, une marche en faveur de la protection de l’environnement !

une partie des marcheurs immortalisant ce moment

Du jamais vu !! Une marche verte ! Chapeau vas aux organisateurs de cette marche. De mémoire, c’est la première marche du genre sous les tropiques. Longtemps mûri, aujourd’hui c’est chose faite. ‘’La marée verte’’, comme elle a été nommée, s’est véritablement emparée de la ville d’Abidjan !
La première marche en faveur de la protection de l’environnement s’est EF-FEC-TI-VE-MENT tenue le samedi 25 mars 2017 dernier dans la commune du Plateau.
Parti de la cathédrale Saint Paul d’Abidjan, elle s’est achevée à l’ancienne place SORBONNE.

jeudi 9 juin 2016

Ma chronique aux couleurs de #Moov Côte d'Ivoire




Magloire Zoro, expert environnementaliste expliquant aux visiteurs le sens de cette exposition


Ma chronique aux couleurs de #Moov Côte d'Ivoire s'apparente à des éloges que je veux faire ou je fais à la maison de téléphonie #Moov Côte d'Ivoire. Bon je vous laisse, vous même trouver la réponse à la suite de ce que je fais dire. Mais aussi de comprendre la titraille de ce billet.


dimanche 4 octobre 2015

En route pour la COP21, L’ONG JVE-CI s’entretient avec les OSC et la presse …


La bannière du thème de cet atelier ....
Le 3ème atelier d’échanges et d’informations des journalistes, des blogueurs et des parlementaires sur les enjeux de la conférence des Nations Unies sur le climat organisé par l’Organisation non gouvernementale (ONG JVE-CI) a tenu toutes ses promesses. Cet atelier s’est tenu à la CERAO 2 Plateaux Aghien le mercredi 30 septembre 2015. Il a été question lors de cette activité  de faire une présentation diapositive sur les réalités ivoiriennes et africaines relatives au changement climatique et à l’environnement. C’est sur cette base qui est en rapport avec le thème donné plus haut que les échanges se sont déroulés. Les journalistes et les acteurs des Organisateurs de la Société Civile (OSC) ainsi que les parlementaires présents ont eu des échanges et des discussions très objectifs sur les questions d’environnement et de changements climatiques. Les préoccupations très pertinentes ont été posées par les journalistes et blogueurs qui ont pris part à cet atelier.
Quand  le Président foule au pied tous les efforts engagés ?
Les conférenciers pendants cet échange enrichissant...
Notamment sur la question des centrales thermiques à charbon qui seront construites en Côte d’Ivoire. En effet lors de la fête de l’indépendance, l’annonce a été donnée officiellement par le président de la république lors de son discours du 6 aout 2015. Le président venait ainsi de se foutre de toutes les OSC et les populations ivoiriennes qui ignorent les enjeux environnementaux et climatiques de la construction de ce genre de centrale thermique. Alors que certaines grandes nations optent en grande partie pour les énergies renouvelables, alors que la banque mondiale souhaite ne plus financer les projets visant à détruire le climat, c’est en ce moment que plusieurs pays se permettent de nager à contre-courant des objectifs à atteindre lors de la COP21. Le gouvernement est-il en désaccord sur les questions de climat et d’environnement ?
Les ministres des eaux et forêts, de l’environnement, de l’énergie et d’autres ministères en cavaliers solitaires ?
C’est le moins qu’on puisse dire vu ce que cela représente. Quand le ministre de l’énergie annonce avec faste et enthousiasme la construction de deux centrales à charbon, quand celui des eaux et forêts ne sent pas dans ces questions liées au climat et à l’environnement. Et d’un autre côté le Dr Allah Kouadio Remis annonçait au nom de ce même gouvernement la participation de notre cher pays à la COP21. Mais aussi sa franchise à s’engager activement aux objectifs de ce rendez-vous des nations. Mais que nenni ! la réalité est là en face de nous le président a chanté et les ministres ont chacun fait sortir un pas de danse. Il y a donc problème au sommet de l’Etat.
Les journalistes, blogueurs, les OSC et l'ONG JVE
lors de la photo de famille...
Les journalistes et blogueurs environnementalistes s’engagent à dénoncer ce genre de folklore…
Oui, en grand nombre ce jour, ils ont pris cet engagement d’investir le terrain en faisant des enquêtes et de vrais papiers sur les questions d’environnement et du climat qui semblent être cachées aux ivoiriens « il ne suffit pas seulement de venir prendre part aux ateliers et séminaires de ce genre. Mais pour nous journalises de nous investir véritablements avec des enquêtes terrains sur les questions de l’environnement et du climat. Alors j’exhorte mes confrères à cela » a estimé Kahofy Suy, journaliste dans un quotidien de la place. Mais à ce niveau la balle est maintenant du côté des OSC comme JVE-CI et leur partenaire…

Landry Zahoré


samedi 25 avril 2015

L’Afrique francophone unie pour une dentisterie sans mercure.





Plusieurs pays francophone ont pris part à cet atelier
sous  régional, notamment le Gabon.
C’est plus d’une dizaine de pays de l’Afrique francophone qui a pris part à l’atelier sous régional organisé par l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement Côte d’Ivoire (JVE-CI) qui s’est tenu les jeudi 23 et vendredi 24 avril 2015 à l’hôtel Belle Côte sis à la Palmeraie. Cet atelier selon les organisateurs visait à faire partager les expériences et les acquis en matière d’élimination du mercure dans la dentisterie desdits pays. On a encore en mémoire la déclaration d’Abuja qui avait réuni plus de 30 pays africains en vue de rendre l’Afrique premier continent à mettre un terme à l’usage de l’amalgame dentaire « Nous appelons l’Afrique à être le 1er continent à cesser l’utilisation du mercure dans la dentisterie. Dans le monde entier, l’usage de l’amalgame dentaire en Afrique est le plus faible, d’où nous sommes plus proches de la ligne de fin que tout autre continent »  a dit, lors d’un point de presse en date du 09 mars 2014, Dominique Kpokro B.
En ces 48 heures, il a été donc question de faire le point et mettre en place un plan d’actions concret pour que cela soit. Des environnementalistes aux dentistes et aux ONG présents à cet atelier sous régional sont tous unanimes sur un fait, mettre fin à l’usage des amalgames dentaires contenant du mercure est une chose que peut réaliser l’Afrique. Mais il faut dans le même temps penser à l’usage des matériaux alternatifs qui sont déjà utilisées dans l’union européenne.
Une vue de quelques participants de cet atelier.
Plusieurs thématiques étaient au centre des réflexions notamment l’enseignement de la dentisterie sans mercure : contribution significative à la mise en œuvre de la Convention de Minamata sur le Mercure et l’usage des matériaux alternatifs en dentisterie : cas de la Côte d’Ivoire pour ne citer que celles là.
Avec cet atelier l’Ong JVE-CI montre son engagement pour la préservation de l’environnement et la santé de leur semblable.


Landry ZAHORE.

lundi 2 février 2015

‘’Akwaba’’ * Maman Anzi Ouattara avec ‘’Altiné ton unique péché’’ !



L’environnement littéraire ivoirien s’est enrichit d’un roman qui a pour auteur, une personne que je connais à peine personnellement. Mais que je connaissais auparavant, à travers ses productions littéraires ‘’les coups de la vie’’ : Maman Anzata Ouattara. 

Que ce beau sourire accompagne et illumine cette nouvelle aventure
Tu as fait connaitre ton nom dans le monde de la littérature avec ‘’les coups de la vie’’ qui ont eu un succès fou auprès de la population ivoirienne. Ce qui t’a prévalu de glaner de nombreux prix  qui sont venu couronner tout le travail abattu. Lorsque de l’autre côté, tes lecteurs et fans te couvraient de reconnaissances en te classant parmi les écrivains ivoiriens. 

Certaines langues et non des moindres ne te reconnaissaient pas dans cette famille. Tu n’as rien dire qui puisses entacher ce que tu préparais comme surprise à l'aurore de l’an 2014. « Faut dire que j’ai pas tenu compte de ceux là, j’ai fait confiance à mon lectorat et j’ai avancé. Et voilà le résultat … » m’as-tu confié à la fin de la dédicace de ton roman. 

Voilà qu’au soir d’un 28 novembre 2014, nous somme tous conviés on ne sait pourquoi à l’hôtel du district. C’est en ce lieu que l’on saura la raison pour laquelle tu n’avais pas répondu aux oiseaux de mauvais augures. Tu voulais présenter devant parents, amis et amoureux du livre et des mots, surtout à toute la nation un chef d’œuvre, ton premier roman : ‘’Altiné, mon unique péché’’. Que dis je, ‘’Ton unique péché’’, en tant que femme, c’est de refuser le second rang. 
Le nouveau bébé de l'auteure Anzata O. qui a déjà des dents

Tu viens confirmer cet adage populaire qui dit ‘’le chien aboi, la caravane passe’’. Tu as fermé leurs bouches comme on le dit chez nous, avec ton roman. Un roman qui fait bonne impression déjà. Tu viens leur dire ainsi qu’ils ignorent d’où tu viens, femme battante et ambitieuse. « C’est un sentiment de joie, c’est mon tout premier. Il est tout petit mais c’est un début pour moi et j’espère qu’il va retenir l’attention des lecteurs comme se fut le cas avec ‘’les coups de la vie’’ car je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin… »

Déjà dès sa sortie, cela ne souffre d’aucun doute,  ‘’Altiné…mon unique péché’’ est sur la même voie que ''les coups de la vie''. Akwaba, et surtout bravo femme battante.

Pour rappel, la cérémonie dédicace s’est tenue dans la salle Félix Houphouët Boigny du District d’Abidjan au soir d’un 28 novembre 2014. C’est pour moi une façon, maman ''Anzi'', de te souhaiter mes vœux les meilleurs en cette année 2015.

Landry ZAHORE.


samedi 10 janvier 2015

Akwaba 2015 avec tes challenges !


Stop aux caniveaux poubelles



Nous pouvons dire au revoir à 2014. Mais est il nécessaire de le faire non sans prendre la décision  de changer le monde. Ou bien souhaitons nous que ce soit le contraire? Que ce  soit le monde qui  nous change ? Je dis non ! 
Une rue de vente de fruits dans un environnement impropre.






Chers lecteurs, lectrices et internautes qui liront ces lignes, où que vous soyez, soyez fiers d’impacter le monde par vos actions positives en cette nouvelle année. 


Il est mieux d'utiliser les poubelles pour notre santé.

Décidons ensemble de mettre fin à la dégradation de notre monde. Évitons de jeter les ordures et les sachets dans les rues en Côte d’Ivoire. Qu’on ne confonde plus les caniveaux aux dépotoirs. Le bois ivoirien ne doit plus être exploité abusivement ni dans la clandestinité. Arrêtons de verser l’eau des toilettes (fosses septiques) dans la lagune Ebrié (c'est l'exemple du carrefour vidange sur la route d'Abobo en passant par le Zoo d'Abidjan #BlocCadena*). Aussi dans nos rues et couloirs de quartiers. Respectons les lois et interdictions prises pour notre Bien Etre. 

Une voiture qui fume de cette sorte...
est un danger pour notre santé.
             

En cette année 2015, que nos actions fassent bouger les choses en léthargies depuis bien des lustres au niveau de l'environnement. Arrêtons de conduire des véhicules-fumeurs, et de pêcher du poisson avec des produits chimique. Changeons de comportements en un mot. Bref, on s’est compris, soyons écolo en 2015. Akwaba 2015 avec tes challenges environnementaux et climatiques !

Crédit Photos: Internet ( moteur de recherche Google)
*Stop ça suffit!

Landry ZAHORE.

jeudi 27 novembre 2014

SECTEUR IMMOBILIER EN COTE D’IVOIRE , LAMUDI.CI FAIT SON ENTREE !


L’espace Coca Cola situé à Abidjan-Plateau a servi de cadre à la conférence organisé par la structure immobilière Lamudi, ce mercredi 26 Novembre 2014. Cette conférence a réuni journalistes, blogueurs, acteurs et professionnels de l’immobilier autour du thème : ‘’L’immobilier en Côte d’Ivoire : réalités et perspectives’’.
La rencontre s’est tenue de façon simultanée dans les pays où est implanté Lamudi tels que le Nigéria, le Mexique, le Maroc et l’Arabie Saoudite. Elle s’appuyait sur une étude focalisée sur l’industrie de l’immobilier  dans ces transactions.
M. Quentin Arnaud, Directeur Côte d’Ivoire Lamudi, a servi d’articulation entre les journalistes et les conférenciers-panélistes que sont Messieurs N’Doumy Roger, Président de la CDAIM ; M. Moreau, Responsables de la chambre des promoteurs et M. Diakité Oumar, consultant en développement urbain.

M.Quentin lors de son speech d'ouverture
crédit photo: service com Lamudi
Au cours de cette conférence, l’on a appris de M. N’doumy que : «Le promoteur reste syndic de la propriété jusqu’à l’installation de 50% des propriétaires ».

Aucun respect des normes immobilières !

Somme-nous dans un Far West où chacun peut faire ce qu’il veut quand bon lui chante ? C’est le moins qu’on puisse dire, vue la maladresse avec laquelle les ivoiriens se moquent des lois en vigueurs au niveau de ce secteur.
Lors de son propos M. Moreau a expliqué que : «95% des ivoiriens souhaitent acquérir des logements à villa basse plutôt que des copropriétés verticales
Intervenant dans le même sens, M. Diakité affirme que : «les ivoiriens construisent de plus en plus en verticale (…) pourtant il n’y a pas de respect des normes.»
L’Union Européenne et la Banque Africaine de Développement prêtes à aider la #CIV
«Abidjan est l’une des rares villes Africaines qui ont été pensées avant leur construction» a révélé Diakité Oumar, Consultant en développement.

Pour Quentin Arnaud, modérateur de cette conférence «Aujourd’hui le marché de l’immobilier en Côte d’Ivoire est caractérisé par un grand écart entre la demande d’un logement social, ou résidentiel et l’offre. Ce qui offre beaucoup d’opportunités pour les promoteurs et des organismes tels que l’Union Européenne et la Banque Africaine de Développement, ont récemment décidé d’investir 52 millions d’USD dans les logements sociaux en Côte d’Ivoire» précise le Directeur Côte d’Ivoire de Lamudi.

les panélistes de la conférence: de Droite à Gauche MM N'DOUMY, M. MOREAU et  M.DIAKITE.
Crédit Photo: service com Lamudi.
Le secteur du logement est devenu le domaine de croissance le plus rapide du marché et la politique de diversification économique du gouvernement a su attirer une crème importantes d’investisseurs étrangers qui donnent des lueurs d’espoir au secteur de l’immobilier en Côte d’Ivoire.

Qu’est ce que Lamudi ?

C’est un portail immobilier spécialisé dans les marchés émergents, tels que ceux de la Côte d’Ivoire. Lancée il y a de cela un (1) an, 

cette plateforme connait une forte croissance et est actuellement disponible dans plus de 20 pays en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique Latine avec un peu plus de 600000 propriétés  référencées à travers le monde.  Lamudi s’offre et s’ouvre au monde à travers son application mobile et online afin de trouver des offres de vente ou de location immobilière. Cette application est disponible sur Google Play store et Appstore.


Landry ZAHORE.

mardi 21 octobre 2014

COTE D’IVOIRE, QUELLE AGRICULTURE FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ?

Photo de famille des participants à l'atelier organisé par JVE-CI.
En côte d’Ivoire, le secteur agricole a récemment payé le lourd tribu après que les pluies diluviennes des mois de Mai, Juin et Juillet 2014, aient détruit plusieurs plantations d’ananas et de bananes. Sans oublier cette lourde perte en vie humaine.

Quelle Agriculture face aux défis du Climat ?



Ces dégâts ont sérieusement eu un impact négatif sur l’économie du pays. Le gouvernement de Côte d’Ivoire, dans le souci d’adapter l’agriculture ivoirienne face aux défis du climat a opté pour l’intégration de l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC). Cette pratique agricole  promue depuis 2010 par la FAO, se veut être une pratique visant à augmenter considérablement la production agricole et l’adaptation, réduire et éliminer les gaz à effet de serre, améliorer la sécurité alimentaire nationale de l’utilisation de cette pratique agricole.
Face à cela comme plusieurs pays de l’ouest africain, le gouvernement ivoirien a décidé d’introduire les OGM dans les pratiques agricoles au plan national.

Plusieurs Organisations Non Gouvernementales dont Jeunes Volontaire pour l’Environnement émettent des réserves quand à l’usage de cette pratique agricole dont certains procédés sont contestés pour leur impacts négatifs sur l’environnement.

D'abord son usage dans le système agricole d’un pays n’exclut pas l’utilisation de pesticides et intrants chimiques, ni celui d’organismes génétiquement modifiés.


Relativement à la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation se tenant tout les 16 Octobre 2014, l’ONG JVE-CI a organisé un atelier d’informations et de formation des Organisations de la Société Civile sur le 5ème rapport du Groupe d’Expert intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC) et les enjeux de l’Agriculture Intelligence au Climat (AIC) à l’hôtel Horizon à Cocody, autour du thème ‘’Nourrir la Côte d’Ivoire sans les OGM, c’est promouvoir l’Agriculture Familiale’’.
Les participants attentifs lors des différentes communication

Les enjeux liés à l’introduction des OGM dans l’agriculture ivoirienne,

Au niveau de l’environnement, cette introduction des OGM dans l’agriculture va entraîner la modification de la biodiversité et sa disparition dans un futur proche. La faune et la flore n’existeront plus, les sols et les sources d’eau seront pollués et  dénaturés. Les insectes et les végétaux qui favorisent la production des cultures disparaîtront. La production au niveau du règne végétal va connaitre une réduction. (…) les dérèglements climatiques et l’insécurité alimentaire menaceront au quotidien les populations vivants sur le territoire ivoirien.

Les conséquences sur la santé de l’homme et celle des animaux et des bêtes sont inévitables à travers toutes les études scientifiques menées au plan mondial. Les CGM ou OGM entraineront la modification de la qualité nutritionnelle des aliments. Ces modifications auront pour conséquence, l’apparition de nouvelles maladies métaboliques du fait de l’intolérance de notre organisme à certaines substances présentes dans ces aliments génétiquement modifiés. Des maladies telles que le cancer des intestins, tumeurs au cerveau, leucémies, qui tueront nos populations.

Au niveau économique, la Côte d’Ivoire demeure une puissance financière du continent africain du fait de son statut de pays agricole. Cependant avec l’introduction des OGM dans ses mœurs agricole, le risque de la dépendance du monde agricole vis-à-vis de l’extérieur va s'accroître considérablement. Les grandes firmes de l’agriculture, de la transformation et e la distribution agricole joueront un rôle de plus en plus important dans le contrôle et l’orientation de l’évolution de notre secteur agricole (…) d’où une perte de liberté.

L’usage davantage de pesticides est un terrible cercle vicieux dans la mesure où plus on en utilise, plus on assiste à une résistance des pestes combattues et une accumulation dans les sols. Ce qui peut créer une modification de la chimie des sols et une perte de leur fertilité à long terme. Bref, on court droit vers un risque inhérent de la création de plusieurs maux qui échapperont au contrôle de l’homme si rien n’est fait.

Tous, avec l'ONG JVE-CI disons NON aux OGM ou CGM.
Selon JVE-CI, l’introduction d’OGM rendra la Côte d’Ivoire plus dépendant des intrants (semences et herbicides) produits par les multinationales, entraînera une perte de la biodiversité génétique et des variétés patrimoniales.

Pour ces raisons évoquées plus haut l’ONG JVE-CI dit  ‘’NON’’ aux OGM et appelle à promouvoir l’agriculture écologique pour nourrir les populations vivants en Côte d’Ivoire. JVE-CI dénonce par ailleurs cette intention, contraire à la convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique.

Pendant que l’actualité dans de nombreux pays développés montre des réglementations d’interdictions des OGM, on comprend difficilement la volonté des autorités ivoiriennes à vouloir s’engager dans cette aventure.


Landry ZAHORE.  

vendredi 17 octobre 2014

Protection de l’environnement en Côte d’Ivoire, un bébé nous est né !




le conférencier David W. Coulibaly, Directeur exécutif de Afhon CI

Une nouvelle organisation œuvrant pour la défense et la protection du climat en particulier et de l’environnement en général a vu le jour. C’est à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du lavage des mains (Ndlr : 10/10/2014) que PACJA-Chapitre Côte d’Ivoire est né. Impulsée par l’ONG Action en Faveur de l’Homme et la Nature Côte d’Ivoire (AFHON-CI).

Pan African Climate Justice Action Network (PACJA), est un espace d’échange et de plaidoyer auprès des ONG africaines sur les questions liées au Changement Climatique et de l’environnement. Cette organisation est présente dans plus de 45 pays en Afrique. 

Les ONG JVE-CI et AFHON-CI ont pris part les 12 et 15 Août 2013 dernier à un atelier organisé par PACJA à Lomé au Togo, sur le thème ‘’Changement Climatique, développement durable et l’agenda post 2015’’. Suite à cet atelier ces deux organisations ont été mandatées par PACJA de mettre en place un chapitre pour la Côte d’Ivoire.


C'est main dans la main que les OSC et ONG présent ont pris l'engagement de mener à bon port PACJA chapitre Côte d'Ivoire.


Le chapitre national PACJA Côte d’Ivoire se veut être une plate forme des organisations pour une justice climatique et le développement durable. 

Les objectifs de cette plate forme sont clairs, il sera question pour elle de contribuer à la lutte contre les changements climatiques, poser des actions contre la dégradation de l’environnement. Tout en faisant la promotion des actions de développement durable.

PACJA Chapitre Côte d’Ivoire aspire au renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) sur les questions et termes environnementales, liées au climat et au développement durable sur le plan national.

Participer à l’éducation et à la sensibilisation des populations sur les méthodes de résilience face aux défis du climat.

photo de famille à la fin de l'atelier.

Bref, PACJA chapitre Côte d’Ivoire veut contribuer à l’amélioration de la qualité de vie et de la santé des populations.

Cet atelier qui s’est tenu dans les locaux de l’hôtel Horizon sis à Cocody a réuni plusieurs Organisations de la Société Civile et des ONG. 

Il visait à informer la communauté nationale et internationale que le Pan African Climate Justice Alliance (PACJA) a une représentation en  Côte d’Ivoire, dénommée PACJA Chapitre Côte d’Ivoire.

Bon vent à cette organisation qui vient booster le travail abattu  déjà par certaines ONG et OSC sur le terrain.


Landry ZAHORE.