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lundi 10 avril 2017

Côte d’ivoire pays forestier, Ça c’était avant !

Le fleuve N'zi Comoé a tari du côté de la S/P de Bengassou dans le département de Bocanda
Conséquence d'un couvert forestier qui disparaît au fil des ans. 


S’il y a un fait qui n’est plus à cacher, c’est bien le fait que la Côte d’ivoire perd de plus en plus son couvert forestier tel un vieillard atteint de calvitie avancée.
En 1960, la Côte d’Ivoire n’avait rien à envier à l’Amazonie avec plus 16 million d’hectares de forêts. Ça, c’était avant. Oui, avant ! Parce que maintenant le pays a perdu tout ce merveilleux couvert forestier qui était une fierté. Moins de 2 millions d’hectares, voilà ce qu’il reste de ce que le créateur nous a laissé en lègue.
La forêt ivoirienne est en train de disparaitre et tout ce qui va avec. Ce sont les cours d’eaux, les fleuves et autres affluents qui faisaient la fierté de notre pays.

La SODEFOR au-devant de cette gestion calamiteuse…

Accusé levez-vous ! Oui, les défenseurs de la faune et de la flore ne sont pas tendre avec la Société de Développement des Forêts (SODEFOR) qui durant ces 50 dernières années a manqué de dextérité dans la gestion de la chose commune. Lors de la Journée Internationale des Forêts (célébrée le 21 mars 2017 de façon incognito) certaines organisations non gouvernementales ont manifesté leur grand désarroi quant à la gestion aux allures mafieuses de la faune et de la flore ivoirienne par cette entité de gestion forestière. Plusieurs réserves et forêts dites classées sont chaque jour agressées par les populations autochtones. On y cultive, notre cacao national. Ceux qui cautionnent cela, selon ces ONG, sont les ‘’intouchables’’ du moment. Réveillons-nous SVP de notre sommeil qui risque de nous emporter ! Parce que la forêt, pour moi, c’est la VIE !

Des solutions alternatives pour y remédier !

Il faut reboiser. Adapter nos pratiques agricoles. Certaines organisations au nombre desquelles figurent l’Association des Propriétaires de Forêts Naturelles et Plantations d’Afféry (APFNPA) œuvrent dans ce sens. Cette association a conçu pour le besoin de l’alternance un charbon à base de résidus (cabosses de cacao etc.) appelé ‘’Bio Charbon’’. La ville d’Afféry est réputée comme étant une zone ou l’exploitation forestière est à son paroxysme à cause du bois de chauffe utilisé pour les besoins domestiques. Pour en dissuader la population et la sensibiliser sur le danger de couper le bois, l’APFNPA avec son SG CONE Gaoussou fait la promotion de ce charbon sans fumée, rapide et sans odeur. Un charbon qui reste toutefois à améliorer.
Une amie et moi, allons-nous rendre à Afféry pour le besoin dans les jours à venir. 
Entre temps retenons que si la pression n’est pas trop sur ces assassins d’un autre genre, et bien c’est dû au fait qu’il n’existe pas pour ma part une société civile capable de mettre la pression sur les décisions cruelles que prennent nos autorités.

Toutefois, il est important de mentionner qu’il existe plusieurs solutions alternatives que des personnes ou structures ont conçues pour les proposer aux paysans dans le but de les amener à mettre un terme aux agressions de la flore. Plus de détails dans un futur billet probablement.

Je ne vais pas resté coupable d’un génocide organisé. Je parlerais tant que j’en aurais les forces.



Landry Zahoré, la plume au regard franc.

mercredi 25 novembre 2015

Africa Web Festival 2015 : A quoi répond le concept de ville intelligente ?




‘’La ville intelligente : l'Energie, les Villes et les Transports au service de l'Afrique’’. C’est le thème de la seconde édition du festival de l’Afrique connectée. Pour ce second rendez-vous de l’Afrique 2.0, on peut dire que le thème a été bien choisi par les organisateurs de cette activité panafricaine. Un thème énonciateur et complexe. Énonciateur, pourquoi ? Parce que l’Afrique est un continent en plein essor, ce, dans tous les secteurs d’activités. Complexe, pour la seule raison que le concept de ville intelligente semble ésotérique pour nos sociétés. Bref, plusieurs pays africains partant sur ce constat, se mettent sur la voie du développement. On les appelle pour cela pays en voie de développement. Le concept de développement renvoie à innovation, progrès et industrialisation. Or qui parle de tout ça, parle d’impact sur les habitudes des africains. Comment cela impactera les mœurs de nos sociétés. Avant de répondre à cette interrogation, permettez qu’on réponde à la question de notre titraille. Allons-y concepts par concepts.  

L’Energie …

Selon l’encyclopédie Wikipédia, l’énergie se définit comme  la capacité d'un système à produire un travail, entraînant un mouvement ou produisant par exemple de la lumière, de la chaleur ou de l’électricité. C'est une grandeur physique qui caractérise l'état d'un système et qui est d'une manière globale conservée au cours des transformations. L'énergie s'exprime en joules (dans le système international d'unités) ou souvent en kilowatts-heures. Le terme énergie, toujours selon Wikipédia, est aussi utilisé dans les domaines technologique, économique et écologique, pour évoquer les ressources énergétiques, leur consommation, leur développement, leur épuisement, leur impact écologique.  Cette approche définitionnelle relative à l’écologie est celle qui retient notre attention.  Oui, le transport, les industries et autres activités liées au développement d’une société demandent assez d’énergie. Cela a résolument un impact sur le climat. On parle de réchauffement climatique. Car, l’efficacité énergétique  la dépendance énergétique, la sécurité énergétique et le prix de l’énergie y sont des préoccupations majeures. Une sensibilisation tous azimuts sur le réchauffement climatique s’impose à nos sociétés en plein essor. Cela doit les conduire à adopter de nouveaux modes de consommations de l’énergie. Il s’impose à celles-ci, la maitrise des émissions de gaz à effet de serre et à mener des actions à leur réduction. Quand on parle de nouveaux modes de consommations, cela revient à bien gérer les énergies fossiles mais aussi à se tourner résolument vers les énergies renouvelables et éoliennes Pour notre part voilà ce à quoi répond le concept de ville intelligente relative à l’utilisation et la gestion de l’énergie.


Les Villes…


Une ville est un milieu physique où se concentre une forte population humaine, et dont l'espace est aménagé pour faciliter et concentrer ses activités : habitat, commerce, industrie, éducation, politique, cultureetc. partant de cette approche, la ville ou les villes représentent l’espace temporelle et matériel où l’homme évolue. Aujourd’hui, relativement au concept de la mondialisation, les villes africaines dans leur grande majorité se sont inscrites sur la voie du développement secteur par secteur d’activités. Mais en ce qui concerne nos villes, plusieurs difficultés sont à noter notamment au niveau de la politique d’urbanisation et de construction. L’on constate que les politiques d’urbanisation dans nos villes ne respectent les normes internationales relativement à l’urbanisation et à la construction. Prenons le cas d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. La ville d’Abidjan par sa situation géographique est à coup sûr bien lotie. Plan d’eau qui s’étend à perte de vue, d’où son appellation de perle des lagunes. Bien qu’ayant gardé son sa notoriété, la ville souffre aujourd’hui de sa surpopulation. Comme beaucoup de villes africaines, Abidjan est la destination rêvée de bien de jeunes qui quittent pour la plus part les autres villes du pays pour espérer avoir du travail. Du coup, tout le monde s’y retrouve. Les fonctionnaires, les chômeurs diplômés et les chômeurs sans diplômes. La vie est chère ou bien est devenue chère. Tout est concentré.
Les fonctionnaires et les sans-emplois refusent de quitter Abidjan du fait des opportunités qui s’y trouvent. Pour désengorger, il faut penser à une politique qui va donner la chance aux autres villes de se frotter aux villes dites modernes. Revoir la politique d’urbanisation et construction dans nos cités. Nos villes ont besoin d’être repensées à l’orée de l’avènement des TIC dans les mœurs africaines. De ce seul fait l’Afrique en tant que continent peut se frotter aux autres nations dites modernes. Et montrer qu’elle a son mot à dire dans le concert des nations. D’abord en adoptant la construction de ville qui respectent la protection de l’environnement et qui contribuent au développement durable. Des villes vraiment intelligentes, où les citoyens sauront et comprendront que prendre soin de son environnement immédiat, c’est fait preuve de grandeur et d’acte citoyen.

Le transport

Le transport en de façon sectaire connait d’énormes difficultés. Primo, les gares dans nos sociétés ne respectent pas dans la grande majorité les normes internationales en matière de gare routière. Et si elles les respectent, on les juge de trop modernes. Secundo, 90% des acteurs de secteurs exercent dans l’informel. Et sont pour la grande majorité analphabète. Assainir ce secteur en le professionnalisant serait d’un grand bien pour nos sociétés et pour notre continent.

Comment cela va impacter les habitudes de vie des africains ?

Pour notre part, voilà ce à quoi répond le concept de ville intelligente. Il implique la gestion des hommes et ce qui constitue son environnement immédiat. On parle de développement durable et de nouvelles donnes éco citoyens. Ces changements, s’ils interviennent ou sont mis en pratique auront bien sûr un impact sur les mœurs de nos sociétés. Il va falloir changer de comportement relativement à notre façon de comprendre l’urbanisation, le transport et l’usage de l’énergie. Prendre soin de nous en prenant soin de notre environnement immédiat. Adopter les comportements éco-citoyens pour espérer atténuer le réchauffement climatique qui se montre menaçant de plus en plus.
Africa Web Festival, rendez-vous panafricain de l’Afrique 2.0 fait bien de se pencher sur ces questions à travers la thématique de la seconde édition du festival d’une Afrique qui rêve grand et qui peut le réaliser. Puisqu’elle en a les moyens et les hommes pour le faire.
Bon festival à tous et à chacun et que l’Afrique connectée gagne pour que nos villes soient intelligentes à l’horizon 2020 (Clin d’œil à la Côte d’Ivoire).
Pour rappel, le festival va se tenir les 3,4 et 5 décembre 2015 sur les bords de la lagune Ebrié.

Landry Zahoré.

mardi 14 juillet 2015

À LA VEILLE DU SOMMET SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT, ON SE MOBILISE À ABIDJAN ET AUX QUATRE COINS DU MONDE.





Le Trophée #Action2015 pour le financement du développement
tenu par tous les acteurs de cette journée sportive. 
Dans plus de 70 villes du monde entier, y compris à Abidjan, des dizaines de milliers d'activistes appuyés par des personnalités de premier plan, tels que Desmond Tutu, descendront dans la rue pour exhorter les gouvernements à financer avec équité les services publics essentiels, honorer leurs engagements en matière d'aide et sévir contre l’évasion fiscale des grandes sociétés.

Dans le cadre du mouvement d'action/2015, ces manifestations se déroulent à la veille du Troisième sommet sur le financement du développement, qui se tiendra à Adis Abeba du 13 au 16 juillet 2015. Les chefs d'État et les ministres des Finances y seront appelés à financer pour les 15 prochaines années de Développement Durable et des mesures à long terme sur les changements climatiques.
C'est dans ce sens qu'Action2015 Côte d'Ivoire a organisé une journée sportive afin d’appeler ou d'amener les autorités locales à s'engager et à financer le développement dans les secteurs de  l'éducation, la santé etc. C'était le samedi 11 juillet 2015 à Koumassi au village Don Bosco.

« De mes longues années de campagne, je n'ai connu d'année remplie d'aussi glorieuses opportunités pour assurer une meilleure sécurité, santé et équité à nos populations » déclare Monseigneur Desmond Tutu. Avec un accord sur un nouveau traité en matière de climat et de nouveaux buts dans la lutte contre la pauvreté, 2015 peut être le début d’une ère nouvelle. Ne laissons pas échapper cette possibilité. Unissons-nous, tous continents, toutes confessions et toutes générations confondues, pour nous assurer que les dirigeants du monde entendent notre appel, en prennent acte et adoptent des objectifs ambitieux pour notre futur,  des objectifs qui amèneront à un changement positif pour tous les êtres humains partout autour du monde et pour la précieuse planète sur laquelle nous vivons. » 

action/2015, l'une des plus vastes campagnes de la société civile, va mener des manifestations, des meetings, des rassemblements publics et d'autres actions, dans plus de 70 pays, partout dans le monde, y compris dans presque tous les pays d'Afrique. Dans le cadre du Sommet, notre campagne appelle les dirigeants des pays à réprimer l'injustice fiscale, à s'engager à un financement équitable notamment pour les marginalisés et ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté, et à honorer les promesses faites.
La photo de famille à la fin du match de la journée sportive
organisée par  #Action2015
Les organisations membres de la coalition action/2015 Côte d’Ivoire se sont réunis avec plus de 200 jeunes, des autorités locales et traditionnelles pour réclamez que soit prioriser des financements solidaires, juste et équitables pour tous. Cette journée de mobilisation s’est tenue au village Don Bosco de Koumassi et a été meublée par plusieurs activités dont des conférences publiques, des animations artistiques et des un tournoi de football.
Malala Yousafzai, étudiante, lauréate du prix Nobel de la paix et cofondatrice du Malala Fund a annoncé: « Les dirigeants du 21ème siècle doivent tenir leurs promesses d’investir dans le futur et devraient investir dans des livres, dans l’éducation et dans l’espoir, plutôt que dans les armes, les guerres et les conflits. » « Seule l’éducation pourra débloquer le potentiel des millions de mes sœurs et de mes frères. Ce sont des jeunes esprits brillants qui deviendront, pourvu qu’on leur donne la chance d’avoir 12 ans d’école primaire et secondaire de qualité, les prochains grands scientifiques, ingénieurs, professeurs, ou quoi que ce soit d’autre. Faire que des millions de filles rentrent à l’école paraît impossible. Mais, comme mon histoire, ça ne l’est pas. Ce qu’on a vu, c’est que si l’on décide d’agir, la lumière de l’éducation peut atteindre les recoins les plus sombres du monde. »


À Nairobi (Kenya) près de 5 000 personnes prendront part à une manifestation dans le bidonville de Mathare. En Afrique du Sud, à Pretoria, devant le ministère des Finances, des jeunes venus de tout le pays prendront part à une manifestation contre l'inégalité économique. En Inde, dans 15 états, des milliers de jeunes mèneront une vaste campagne de mobilisation.
Reine FADONOUGBO de AFHON COTE D’IVOIRE et coordonnatrice nationale de la campagne action/2015 CI  a déclaré : « Ce Sommet pourrait changer la donne du tout au tout, mais les gouvernements doivent faire davantage et financer les services essentiels, sinon les objectifs mondiaux à être convenus par l'ONU resteront lettre morte. Des engagements sur la coopération fiscale internationale, l'assistance au développement et les dépenses ciblées en faveur particulièrement des pauvres, seront les enjeux du Sommet cette semaine. Nous venons dire aux dirigeants que l'époque des promesses creuses est révolue ».
D'autres événements sont aussi prévus dans les pays industrialisés, notamment à Oslo et à Londres, où les activistes exigeront que les engagements d'aide pris il y a plus de 40 ans soient honorés ; et que l'évasion fiscale soit réprimée, elle qui dérobe chaque année des milliards de dollars aux pays en développement.


Landry Zahoré.

samedi 30 mai 2015

La #CIV célèbre l'action citoyenne avec AFHON CI !


La Côte d'Ivoire se joint à des milliers de personnes à travers le monde pour la Journée mondiale d'action citoyenne


21 mai 2015 - Du Mexique à la Mongolie, des milliers de citoyens du monde entier se sont réunis samedi dernier pour exercer leurs droits fondamentaux à prendre la parole, s'organiser et de prendre des mesures sur un large éventail de questions sociales.

Plus de 100 événements dans 50 pays ont vu un total combiné de plus de 20 000 citoyens engagés dans le cadre de la "Journée mondiale d'action citoyenne». Le but de la campagne internationale était de sensibiliser le public à «l'espace civique», qui représente les libertés d'expression, d'association et de réunion.

La campagne vient à un moment important, dans de nombreux endroits à travers le monde,  l'espace civique mondiale est menacée par les gouvernements et, dans certains cas, par des entreprises et des groupes fondamentalistes.

"En tant que citoyens qui parlons de plus en plus contre l'Etat et le pouvoir des entreprises, nous assistons à une tendance inquiétante de la répression dans le monde entier", a déclaré Zubair Sayed, chef de la communication, à l'alliance de la société civile mondiale, CIVICUS. "Des lois gag en pensant par les pannes des médias, des tactiques policières, les oppressions et la persécution des militants, la société civile est menacée. La sensibilisation au sujet de ces menaces, à nos droits fondamentaux est essentielle pour les citoyens du monde entier ", a déclaré Sayed.

La Journée mondiale de l'action citoyenne a vu les organisations de la société civile sensibiliser les citoyens sur leurs droits à travers une variété de mobilisation publique, les citoyens se sont donc réunis pour discuter de l'état de la démocratie, la société civile et les droits humains dans leur pays.

En Côte d'Ivoire, l'ONG AFHON.CI avec d'autres organisations membres de la coalition nationale action/2015 sont réunis dans la commune de port bouët, à Vridi  canal pour célébrer cette journée . Des leaders de mouvement de jeunesse, des élèves, des civils, se sont tous réunis pour s'engager à maintenir et à préserver l'espace civique en Côte d'Ivoire. 
Aly Coulibaly à déclaré:  « Le monde va mal. Il va de plus en plus à la dérive. Il y a la pauvreté. Or l’homme a peur de la faim. Il y a des crises environnementales. Or l’homme a peur de la chaleur, du froid et de leurs conséquences. Parce que le monde va mal, il faut agir. Ceux qui l’on comprit se sont engagés dans des associations, des ONG, des mouvements de sensibilisation,…pour mieux interpeller, contribuer au développement durable et coordonner l’action de plaidoyer. » 

Au Malawi, les jeunes ont été mobilisés par une organisation de jeunesse et sont descendus dans les rues, marchant de Chirimba à Blantyre, le dialogue avec les citoyens comme ils sont allés, dessin sensibilisation à l'importance d'une société civile dynamique.

Au Pakistan, les familles des militants des droits humains tués pour leur travail, leurs avocats, les enseignants, les fédérations étudiantes, membres de la société civile et les journalistes se sont réunis pour parler de restrictions sur les libertés civiques et les droits de l'homme.

Aux Philippines, les événements ont eu lieu à l'extérieur et inclus la musique, la danse, la poésie et, sur une note plus sombre, appelle les militants à être libéré de prison.
En Ukraine, une seule organisation de la société civile a organisé neuf manifestations dans différentes parties du pays où ils ont parlé avec les passants sur ce qu'ils pensaient de l'état de leurs libertés constitutionnelles.

En plus des événements en physique , la campagne a atteint plus d'un million de personnes sur les médias sociaux.

Landry Zahoré

mardi 21 octobre 2014

COTE D’IVOIRE, QUELLE AGRICULTURE FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ?

Photo de famille des participants à l'atelier organisé par JVE-CI.
En côte d’Ivoire, le secteur agricole a récemment payé le lourd tribu après que les pluies diluviennes des mois de Mai, Juin et Juillet 2014, aient détruit plusieurs plantations d’ananas et de bananes. Sans oublier cette lourde perte en vie humaine.

Quelle Agriculture face aux défis du Climat ?



Ces dégâts ont sérieusement eu un impact négatif sur l’économie du pays. Le gouvernement de Côte d’Ivoire, dans le souci d’adapter l’agriculture ivoirienne face aux défis du climat a opté pour l’intégration de l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC). Cette pratique agricole  promue depuis 2010 par la FAO, se veut être une pratique visant à augmenter considérablement la production agricole et l’adaptation, réduire et éliminer les gaz à effet de serre, améliorer la sécurité alimentaire nationale de l’utilisation de cette pratique agricole.
Face à cela comme plusieurs pays de l’ouest africain, le gouvernement ivoirien a décidé d’introduire les OGM dans les pratiques agricoles au plan national.

Plusieurs Organisations Non Gouvernementales dont Jeunes Volontaire pour l’Environnement émettent des réserves quand à l’usage de cette pratique agricole dont certains procédés sont contestés pour leur impacts négatifs sur l’environnement.

D'abord son usage dans le système agricole d’un pays n’exclut pas l’utilisation de pesticides et intrants chimiques, ni celui d’organismes génétiquement modifiés.


Relativement à la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation se tenant tout les 16 Octobre 2014, l’ONG JVE-CI a organisé un atelier d’informations et de formation des Organisations de la Société Civile sur le 5ème rapport du Groupe d’Expert intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC) et les enjeux de l’Agriculture Intelligence au Climat (AIC) à l’hôtel Horizon à Cocody, autour du thème ‘’Nourrir la Côte d’Ivoire sans les OGM, c’est promouvoir l’Agriculture Familiale’’.
Les participants attentifs lors des différentes communication

Les enjeux liés à l’introduction des OGM dans l’agriculture ivoirienne,

Au niveau de l’environnement, cette introduction des OGM dans l’agriculture va entraîner la modification de la biodiversité et sa disparition dans un futur proche. La faune et la flore n’existeront plus, les sols et les sources d’eau seront pollués et  dénaturés. Les insectes et les végétaux qui favorisent la production des cultures disparaîtront. La production au niveau du règne végétal va connaitre une réduction. (…) les dérèglements climatiques et l’insécurité alimentaire menaceront au quotidien les populations vivants sur le territoire ivoirien.

Les conséquences sur la santé de l’homme et celle des animaux et des bêtes sont inévitables à travers toutes les études scientifiques menées au plan mondial. Les CGM ou OGM entraineront la modification de la qualité nutritionnelle des aliments. Ces modifications auront pour conséquence, l’apparition de nouvelles maladies métaboliques du fait de l’intolérance de notre organisme à certaines substances présentes dans ces aliments génétiquement modifiés. Des maladies telles que le cancer des intestins, tumeurs au cerveau, leucémies, qui tueront nos populations.

Au niveau économique, la Côte d’Ivoire demeure une puissance financière du continent africain du fait de son statut de pays agricole. Cependant avec l’introduction des OGM dans ses mœurs agricole, le risque de la dépendance du monde agricole vis-à-vis de l’extérieur va s'accroître considérablement. Les grandes firmes de l’agriculture, de la transformation et e la distribution agricole joueront un rôle de plus en plus important dans le contrôle et l’orientation de l’évolution de notre secteur agricole (…) d’où une perte de liberté.

L’usage davantage de pesticides est un terrible cercle vicieux dans la mesure où plus on en utilise, plus on assiste à une résistance des pestes combattues et une accumulation dans les sols. Ce qui peut créer une modification de la chimie des sols et une perte de leur fertilité à long terme. Bref, on court droit vers un risque inhérent de la création de plusieurs maux qui échapperont au contrôle de l’homme si rien n’est fait.

Tous, avec l'ONG JVE-CI disons NON aux OGM ou CGM.
Selon JVE-CI, l’introduction d’OGM rendra la Côte d’Ivoire plus dépendant des intrants (semences et herbicides) produits par les multinationales, entraînera une perte de la biodiversité génétique et des variétés patrimoniales.

Pour ces raisons évoquées plus haut l’ONG JVE-CI dit  ‘’NON’’ aux OGM et appelle à promouvoir l’agriculture écologique pour nourrir les populations vivants en Côte d’Ivoire. JVE-CI dénonce par ailleurs cette intention, contraire à la convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique.

Pendant que l’actualité dans de nombreux pays développés montre des réglementations d’interdictions des OGM, on comprend difficilement la volonté des autorités ivoiriennes à vouloir s’engager dans cette aventure.


Landry ZAHORE.