Affichage des articles dont le libellé est emploi. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est emploi. Afficher tous les articles

vendredi 12 décembre 2014

L’entreprenariat, véritable incubateur de valeurs.


Sous les tropiques africains en général et plus particulièrement en Côte d’Ivoire, le chômage a atteint dans ces dernières années, son niveau de croisière. Tout le monde, diplômés ou non est majoritairement sans emploi. Le constat est critique et si rien n’est fait dans les années à venir, notre système risque le chaos. Chaos qui peut être évité en promouvant entrepreneuriat
Nous avons hérité d’un système bureaucratique calqué sur le modèle français,  cela se dépeint sur notre façon de voir et de comprendre l’employabilité. Le jeune diplômé ivoirien, attend toujours l’Etat pour l’employer.


Edith Brou (sans lunettes) est l'une des nombreuses jeunes dames entrepreneuses.
Dans cette optique, seul l’Etat demeure le plus gros pourvoyeur d’emplois.
A côtés de ceux-ci, il y a une autre frange de jeunes désœuvrés, déscolarisés et sans emploi, qui représentent un boulet aux pieds de l’Etat, qui peine à trouver des solutions idoines pour leur recasement.

Selon Pierre NAHOA, jeune entrepreneur ivoirien, L’Etat a ses problèmes. La Côte d’Ivoire, l’an dernier a connu environ 3000 milliards de dette extérieure et en cette année 2014 cela a encore augmenté. L’Etat cherche plutôt à rembourser cette dette. Ce qui l’empêche de faire face au chômage des jeunes demandeurs d’emploi.

L’entreprenariat est sans faux-fuyant la solution au problème du chômage en Afrique en général mais de façon singulière en Côte d’Ivoire. Celui qui crée une entreprise  vient en aide à l’Etat, en réduisant considérablement le taux de chômage sans le savoir. Selon Pierre NAHOA, en Belgique il y a 11 millions d’habitants, pour 1 million d’entreprises. En Côte d’Ivoire il y a pratiquement 24 millions d’habitants pour 60 mille entreprises. Du coup si l’on fait un petit calcul, on peut voir qu’en Belgique chaque entreprise peut embaucher, si on prend en compte les nouveaux nés et les vieillards 11 personnes. En Côte d’Ivoire pour 24 millions d’habitant, 60 milles entreprises, cela fait environ 400 personnes par entreprises. Chiffre trop élevé  pour une entreprise. Pour pourvoir contribuer à la vision d’émergence, il faut encourager les jeunes à entreprendre.

«Nous somme tous d’accord que la solution au problème de la pauvreté en Afrique et surtout en Côte d’Ivoire réside dans l’entreprenariat.» insiste Pierre NAHOA, concepteur de la formule ‘’DEZHER’’ (De Zéro à Héros).

Cyriac Gbogou, une valeur née de entrepreneuriat social.


Derrière ces jeunes dames et hommes qui entreprennent, il faut voir l’acte qu’ils posent. Ils contribuent à la réduction du chômage dans nos sociétés. Ces personnes jeunes deviennent des valeurs et des références pour leurs générations. Chaque jour, ces jeunes entrepreneurs s’efforcent à maintenir la barre haute. En Côte d’Ivoire nous avons une légion de valeurs. Des jeunes qui ont décidé d’entreprendre pour être libre. Et leur liberté engendre et continue d’engendrer d’autres libertés. Parce que leurs entreprises embauchent ou emploient des jeunes, qui à leur tour nourrissent des ambitions d’entreprenariat.

Nous avons entre autre pour modèles, Mohamed DIABY, Edith E. BROU, Fleure N’DOUA, Yvonne TOBA, Pierre NAHOA, Vincent KADIO, Jean Marc SABOA, Cyriac GBOGOU, Florent YOUZAN et Wilfried N’GUESSAN … pour ne citer que ceux là, tellement la liste est exhaustive. Chapeau à vous valeurs d’aujourd’hui et références de demain. C’est un peu pour s’inscrire dans cette dynamique que KAZI International a initié une conférence  dans les locaux de l’école HEC la Roche. C’était le samedi 06 Décembre dernier. Une conférence qui a réuni en un seul endroit, un panel constitué de jeunes entrepreneurs tels qu’Edith Brou, Sylla Tidiane, Prisca Kouakou et Evariste. Cette conférence  visait à inciter les jeunes à l’entreprenariat social et à présenter la section Côte d’Ivoire de l’Association Kazi International.

Et comme le dit Pierre NAHOA, il est temps pour toi jeune de prendre ton destin en main. On ne finira jamais assez de le dire, l’Etat a ces problèmes de trésorerie et si tu veux l’attendre, tu perdras du temps. C’est le moment d’entreprendre !

Landry ZAHORE. 

vendredi 14 mars 2014

l’agriculture en Côte d’voire, VERSION 2.0 pour l’autosuffisance alimentaire.



Atteindre l’autosuffisance alimentaire est une priorité pour la Côte d’Ivoire. Mais une priorité à court terme. Le pays dispose d’un potentiel agricole considérable insuffisamment exploité. La modernité dans ce secteur passe irréversiblement par le développement de véritables infrastructures industrielles, de nouvelles filières et d’un secteur intégré avec davantage de PME. Cela apporterait un souffle nouveau à ce secteur tout en étant pourvoyeur d’emploi.

Le forum de l’investissement en Côte d’Ivoire dénommé ICI 2014 est la bienvenue pour être cadre d’échanges entre les acteurs de ce secteur et les potentiels investissements et financeurs en termes d’appuis de projets innovants dans ledit secteur.
Pour y parvenir il faut selon Mamadou Sangafowa COULIBALY  ministre de l’agriculture, quitter l’ancien système d’exploitation et de production puis adopter la version 2.0 pour une compétitivité affirmée dans le domaine de l’agro-business.


« Il est donc primordiale qu’on s’y mette pour une croissance en terme de modernité dans ce secteur d’activité. La Côte d’Ivoire est un pays, tout le monde le sait, à vocation agricole pilier de son économie. Il faut donc intégrer la version 2.0 dans nos habitudes agricole pour permettre une bonne rentabilité où tout le monde gagne » soutient il.

Selon Karl WEINFURTNER, directeur Afrique DEG et expert en agro-business, pour y parvenir, le passage de l’exploitation agricole classique à la modernité est un préalable. Mais il est sans ignorer qu’il faut inclure les petits paysans dans la chaine des valeurs dans le système agricole en Côte d’Ivoire. C’est la condition pour un développement sûr dans ce secteur clef qu’est l’agro-industrie.

« Il faut offrir un marché bénéfique c'est-à-dire gagnant gagnant, au plus petit producteur  pour une qualité et une production sûre. Si le producteur gagne il produira toujours ».
C’est l’exemple de la production et l’exportation du palmier à huile. La Côte d’Ivoire est le 3ème producteur de palmier à huile et 1er exportateur au monde,  ce qui implique du coup un manque d’expertise dans le secteur agricole. Produire et transformer sur place est une priorité pour moderniser ce secteur en fournissant un tronçon routier en bon état pour permettre une meilleure transaction Nord-Sud et Sud-Sud.

« Financer l’agriculture n’est pas chose facile. C’est une question extrêmement problématique » affirme Paul-Harry AITHNARD représentant ECOBANK.




Il y a selon lui, des problèmes à ne pas ignorer dans cet élan de modernisme dans le secteur agricole ivoirien que sont l’homologation des prix du champ au panier de la ménagère et le gain des structures bancaire qui financent ces projets en vue d’une autosuffisance alimentaire.

« En créant des bourses de matières premières tout prenant l’exemple de l’Ethiopie qui grâce à ce système a su apporter une certaine organisation qui permet la transparence dans la transaction du champ au produit fini » soutien il.


Pour Jean Louis EKRA, il faut renforcer la production en produit fini sur place dans les quatre plus grand pays en termes de production de cacao que sont la Ghana, le Nigéria, le Cameroun et la Côte d’Ivoire pour que cela permettre de baisser de manière considérable le taux de chômage dans ces pays, car « exporter des produits non fini, c’est exporter de l’emploi ».

       Landry ZAHORE.