« Un rêve » que veut atteindre
l’Agence de la Valorisation de l’Agriculture.
En prélude aux Journées Nationales de la Valorisation de
l’Agriculture (JNVA) devant se tenir les 19 et 20 décembre 2013 à Yamoussoukro,
la Présidente Directrice Générale de l’A.V.A (Agence de la Valorisation de
l’Agriculture) Jennifer Cires et ses collaborateurs ont tenu à informer toute
la nation entière ,face à la presse, de la tenue desdites journées qui mettent
en valeur la production et la bravoure de nos parents paysans.
Cette année l’édition va se tenir dans la région du bélier
précisément à Yamoussoukro, va mettre en relief les résultats des recherches
scientifiques dans le domaine de l’agriculture, des ressources animales et
halieutiques. L’AVA œuvre pour la promotion et la modernisation de
l’agriculture en Côte d’Ivoire. « La
valorisation des résultats de la recherche scientifique dans les domaines
agricole, animale et halieutique », c’est le thème principal de ces
journées dédiées à la recherche scientifique.
Après l’indépendance de la Côte d’Ivoire feu le président
Félix Houphouët Boigny a face au vieillissement des ‘’vergers’’ café et de
cacao décidé de mettre à contribution la
recherche scientifique. L’histoire agricole de notre jeune nation révèle que le
café et le cacao ont été longtemps le vecteur de son économie. C’est ainsi que
plusieurs nouvelles variétés de plants plus productifs et plus résistants face
aux maladies sortiront de ces recherches et seront mis à la disposition des
« braves paysans » de Côte
d’Ivoire.
« C’est alors que
notre pays devint premier producteur de cacao au monde et deuxième pour le café »
soutient Jennifer Cires PDG de l’AVA.
Tout ceci, le premier président de la Côte d’Ivoire l’a fait
dans le seul but de relancer l’économie de la jeune nation indépendante. En
1980 face aux prouesses de ces recherches et aux rentes de la vente du café et
du cacao était riche, on parlait en ce temps de « miracle ivoirien ». Ces dernières années le constat est clair,
tout le monde se met à la culture de l’hévéa qui rapporte assez d’argent.
L’Agence vient donc laisser une marche de promotion à la
culture vivrière à travers la recherche scientifique qui permettra à la Cote
d’Ivoire de s’auto suffire en produits vivriers tels que le riz, la tomate et
autres.
« C’est une
illusion pour la Côte d’Ivoire qui veut se développer de
dépendre des autres en riz et autres » poursuit Jennifer Cires.
Selon Jennifer
Cires « un pays qui a faim est
en proie à plein de maux », notre pays doit et se doit de valoriser la
culture du vivrier par le canal des recherches scientifiques qui permettront de
découvrir de nouvelles variétés de riz, de piment, d’igname, de manioc et de
bien d’autre à l’instar du café et du cacao .
A travers donc cette édition des JNVA, c’est un appel qu’elle
lance aux différents centres de recherches agronomiques de mettre à la
disposition des paysans les résultats de leur recherches pour booster notre
agriculture vivrière et la rendre plus moderne afin de rendre notre pays
« prospère ».
« C’est en ce
moment là qu’on pourra parler d’émergence. On ne peut parler d’émergence quand
on a faim. Et il faut que les recherches soient accompagnées pour le grand
bonheur des paysans comme à Divo pour le cas du cacao Mercédès »
a-t-elle conclu.
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